Bedu

Bedu

Bernard Dumont, plus connu sous le pseudonyme de Bédu, est né à Ciney (Belgique), le 11 avril 1948. Après avoir obtenu, en 1972, une licence en sciences économiques à l'Université Catholique de Louvain, Bédu décide de faire de la bande dessinée son activité principale. Il devient ainsi, durant trois ans, l'assistant du dessinateur Berck avant de collaborer au journal "Tintin" à partir d'août 1975, ce qui lui permet enfin de pouvoir publier ses propres planches. Il y signe une série animalière intitulée "Beany, le Raton-Laveur" qui comportera une dizaine...

Avis sur cet auteur (3)

Couverture du livre « Sangdragon » de Bedu aux éditions Dupuis

kadeline sur Sangdragon de Bedu

livre reçu gratuitement, masse critique babelio
Le passage de la massse critique à 18h au lieu du faubleux 7h ne me réussit définitivement pas. Je savais qu'il ne fallait pas que je tente ce titre, j’avais vu une ou deux planches quand je listais les nouvelles sortites qui m’intéressaient mais j’ai oublié. La couverture est magnifique, elle attire l'œil mais les planches à l'intérieur c’est une autre histoire. SangDragon est de la fantasy avec une chasse au dragon. Jusque-là on est bon mais en tant que sujet classique, ce n’est pas évident de ne pas être dans une succession de clichés. Malheureusement pour moi, c’est un sujet classique, traitée d’une manière hyper classique : un roi meurt, l’enfant qui veut le trone accuse l’autre de trahison, fuite, chasse au dragon, trahison… Rien de très original, ok l’auteur a fait un mini effort et a mis un personnage féminin mais au point où il en était il pouvait s’en passer. On est donc avec un frère qui accuse une sœur et tada la seconde “originale” arrive une fille part à l'aventure.
Tout le reste est archétypal limite voire complètement cliché du début à la fin. Rien dedans ne sort des codes du genre (même pas le fait d’avoir une héroine, on en a plein maintenant), rien, ne les détournent… C'est prévisible et finalement ça colle avec les dessins : ce sont des dessins typique franco-belge, daté. On a l'impression qu’on a trouvé une bd inédite qu’on décide de publier des années plus tard. Le dessin est typique années 60-70. L’histoire aussi est typique des années 60-70. En résumé, à part les nostalgiques des bd de cette époque, je ne vois pas qui y trouvera son compte.

Couverture du livre « Les Psy Tome 10 : et à part ça ? » de Bedu et Raoul Cauvin aux éditions Dupuis

Gérald LO sur Les Psy Tome 10 : et à part ça ? de Bedu - Raoul Cauvin

Dixième album des Psy et toujours pas une ride. Fidèle à ses prédécesseurs, cet album est dans la même veine. Dix albums et il est facile de s'imaginer que l'inspiration s'étiole, mais heureusement il n'en est rien. Les gags sont toujours aussi comiques. Les situations sont originales et font preuve d'énormément de travail de la part de leurs auteurs. La plupart des gags s'étalent sur plusieurs pages, mettant en scène notre psychologue préféré en butte avec des cas exceptionnellement bizarres, jamais dangereux, parfois attendrissants. Dans cet album, on le retrouve même interné par l'un de ses patients, la situation se retournant contre lui, malgré lui.
Honnêtement, rares sont les séries qui au bout de dix épisodes ne perdent pas de la vitesse, et souvent donnent l'impression que l'auteur oublie qu'il a des lecteurs qui se lassent, mais celle-ci, les efforts sont faits pour nous tenir en haleine encore une fois jusqu'au bout avec des gags originaux.
Le graphisme est fidèle au précédent album, et je note même une amélioration au niveau des détails. En somme, un album au dessin adapté et travaillé, aux gags intéressants, un album qui ne vous décevra pas.

Couverture du livre « Les Psy Tome 8 : areuh ! » de Bedu et Raoul Cauvin aux éditions Dupuis

Gérald LO sur Les Psy Tome 8 : areuh ! de Bedu - Raoul Cauvin

Ce huitième album des Psy met en scène toujours le même personnage, un psy qui a la quarantaine et qui la plupart du temps raconte ses cas à l’un de ses confrères. Dans cet album, nous retrouvons donc des situations toujours aussi amusantes que dans les précédents opus. Ce psy est confronté à des cas vraiment extrême parfois, mais cela reste toujours bon enfant malgré certaines bizarreries. Dans l’ensemble, le graphisme est vraiment sympathique même si ça ne casse pas des briques, mais je le qualifierais de convivial, et tout à fait adapté au thème. Cette série reste une valeur sûre grâce à un dessin assez contemporain et des gags intéressants. L’avantage d’ailleurs de ces petites histoires est qu’elles ne se limitent pas à une seule planche mais peuvent s’étaler sur plusieurs pages, permettant à l’auteur de nous concocter une bonne chute. Un album qui ravira les amateurs de ce genre.