"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Amélie de Lima, une des “Louves françaises du Polar”, choisit dans Les blessures des Anges de présenter des portraits de femmes abîmées par les violences qu’elles ont subis sous fond de tueuse en séries.
Bettina Rosco est inspectrice belge à la Police Judiciaire Fédérale de Tournai et rejoint le service de Lille lorsqu’elle constate que son crime est similaire à celui dont est chargée la commissaire Véronique De Smet.
En effet, un jeune homme entre 18 et 25 ans, certainement étudiant, est découvert le visage défiguré par “le sourire des anges”.
L’enquête débute par l’état des similitudes mais aussi des différences faisant penser à l’évolution du process d’un tueur en série. Les deux enquêtrices vont devoir s’apprivoiser pour prétendre à des résultats dont les deux ont infiniment besoin pour redorer leurs blasons professionnels.
Cette inspectrice a recours aux services d’une voyante et trouve résolution grâce aux séries télévisées. La commissaire suit des séances de psy très régulièrement et fréquente aussi les Alcooliques Anonymes. Autant dire qu’on est loin des polars “testostérone” habituels !
Car, dans les blessures des Anges, Amélie de Lima est moins attirée par l’intrigue que par la psychologie de ses personnages. En effet, trois portraits de femmes y sont dressés. Rare sont les romans policiers où le couple d’enquêteurs est deux policières, ce qui permet d’aborder les violences qu’elles subissent ou ont subi.
Le leitmotiv de ce polar est bien les conséquences de ces maltraitances sur leur quotidien. Entre les addictions, la vengeance froide et la haine devenue compulsive, les ravages subis sont considérables.
Néanmoins, Amélie de Lima mène parfaitement son intrigue, sans fioriture superflue, mais en maintenant le suspense inhérent au genre. Un polar différent mais parfaitement réussi ! Merci à Mes lectures du Dimanche pour cette belle découverte !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/08/11/amelie-de-lima/
Juillet noir d@amelie delima aux editions @lbs_editions. Dans les libraires depuis le 19 octobre 2021-
Le roman s’ouvert par une scène harde ; le viole d’une jeune femme dans les toilettes d’aire de repos une nuit du mois de juillet ; elle décide de ne pas en parler .Estelle c’est son prénom, Estelle gynécologue de profession, issue d’une bourgeoise, épouse de manuel.
Par cupidité et pour assouvir et épancher un vice ou une pathologie (achat compulsif) se retrouve mêler dans des transactions commerciales douteuses .
Patrick un jeune homme élevé dans un foyer après l’abandonnant de sa tente refusant de le garder ; roux chétif avec des malformations apparentes, passera ses triez ans à être le souffre douleurs de ses camarades, à ses treize reçoit une lettre qui va bouleverser sa vie et le cours de sa vie.
Manuel le mari d’Estelle, issue d’une famille modeste d’origine portugaise, travaille dans la société de son beau-père..Sylvain amant d’Estelle. Tout ce beau monde est mené d' une main de maître dans un thriller psychologique où un travail sur la victimologie des personnages est excellent.
L’auteure nous présente des personnages tantôt victime tantôt bourreaux , on assistera à la déchéance , la lâcheté , la haine , la rancœur , l’envie et jalousie ,le mépris, le plus dur l’indifférence , l’indifférence aux souffrance de l’autre faire abstraction aux appel de détresses .Amélie de lima a réussi à me faire détester ses personnages mais bizarrement à avoir de la compassions pour chacun d’eux , j’en tremble encore de rage et de peine , merci pour ces sensations.
Me voilà revenue d’une exploration passée en apnée dans les tréfonds nauséabonds de la perversion de l’âme humaine. Qui peut rester insensible lorsque ce sont des petites filles qui sont abusées, torturées, assassinées ? Du prédateur à la proie, du violeur à l’enfant abusé, il n’y a qu’un pas vite franchi. On touche à des sujets sensibles, d’ailleurs dès qu’il s’agit de meurtres d’enfants j’ai la chair de poule. Le corps d’une petite fille est retrouvé, autour de son cou, un collier appartenant à une autre petite victime disparue vingt ans plus tôt. Un début d’intrigue prometteur pour Amélie de Lima qui sait affuter sa plume pour la rendre mordante et criante face aux déviances dont nous sommes témoins dans son dernier thriller. Elle a su rendre l’ambiance pesante d’une noirceur absolue avec ses personnages, ceux qui incarnent les petites victimes sont particulièrement touchantes et nous prennent aux trippes. Et puis il y a Véronique De Smet notre enquêtrice qui devra travailler sur deux affaires que vingt ans séparent. C’est un plus pour le scénario qui donne aux lecteurs un récit diabolique abordant le thème de la pédophilie avec un sadisme ravageur. Rapidement, on est pris par le rythme rapide des chapitres, une action qui ne nous épargne à aucun moment. Pas le temps de reprendre son souffle lorsque les flashbacks nous plongent dans l’agonie d’une enfant et cela dès les premières pages, on peut dire que le ton est donné. Seul petit bémol, le thème passionnant de ne pas aimer son nouveau né de manière inconditionnelle dès la naissance est abordé malheureusement un peu trop superficiellement à mon goût, il y avait de quoi creuser il me semble plus profondément. Un roman court qui ne laissera personne indifférent. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2021/01/02/38655027.html
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !