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Le jour où il manque d'être fauché par le RER Zeus, un jeune graffeur se réinvente sous le nom du maître de l'Olympe, marquant les murs de la ville d'un nuage percé d'un éclair.
Polymorphe, despotique et populaire, à l'image de son divin modèle, Zevs pose tour à tour en Flasheur d'ombres, Serial pub killer et Kidnappeur visuel.
Il bombe Paris, mais son graffiti reste invisible, propre et light.
Avec la monographie Zevs. L'exécution d'une image, Toke Lykkeberg retrace, pour la première fois, le parcours intégral de cet artiste dont le nom, par le travail réalisé dans la rue, résonne dans le monde entier. Ce parcours, qui commence en 1992 à Paris, fait maintenant partie de l'histoire du graffiti, mais se mêle également à celle de la Ville Lumière, du métro, du marketing et du hacking.
Selon le bon mot de G. K. Chesterton, l'un des fondateurs du polar moderne : «Le criminel est un artiste créateur ; le détective n'est qu'un critique.» Ainsi, si Zevs. L'exécution d'une image est un livre d'art, il se lit également comme un polar, celui dans lequel un critique d'art mène une enquête sur les exploits surprenants d'un artiste précurseur.
Dans la postface, l'auteur propose une réflexion sur les règles de l'art contemporain et sur celles du graffiti et montre comment Zevs parvient à jouer et déjouer les deux en même temps.
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