"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis la fin des années 1980, Xavier Veilhan travaille tout à la fois sur la sculpture, la peinture, l'environnement, le spectacle, la vidéo, la photo, avec une démarche entre classicisme formel et haute technologie. L'art est pour lui « un outil de vision au travers duquel il faut regarder pour comprendre notre passé, notre présent et notre futur ». Xavier Veilhan joue sur les perceptions au long de ses expositions et interventions in situ dans des villes, des espaces publics ou des maisons (« Veilhan Versailles », 2009 ; « Veilhan at Hatfield: Promenade », 2012 ; « Architectones », 2012-2014). Ces dernières années, il a installé des oeuvres à New York (Jean-Marc, 2012), à Shanghai (Alice, 2013) ou encore en Suède (Vibration, 2010). En 2014, il est exposé à Séoul, Moscou et Barcelone, et il installe pour trois ans Le Baron de Triqueti (2006) à l'Abbaye de Cluny (dispositif scénographique accueillant une sélection d'oeuvres anciennes et contemporaines).
Le Château de Rentilly rouvre ses portes fin novembre, complètement réinventé pour devenir à la fois oeuvre d'art et lieu d'exposition pour le Frac Île-de-France. Xavier Veilhan collabore ainsi avec les architectes Bona-Lemercier et le scénographe Alexis Bertrand. De février à avril 2015, les antennes de Paris et New York de la galerie Perrotin lui consacrent deux expositions personnelles.
Cette monographie actualisée présente ses derniers projets, notamment à dimension architecturale.
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