"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une histoire vraie qui inspire le plus rocambolesque et fascinant des thrillers.
Au début des années 1990, Eltsine privatise l'industrie russe. Une véritable ruée vers l'or démarre. Le plus extraordinaire détournement financier va mettre face à face les mafias russes et des financiers habiles et prêts à tout.
Un Américain, John Mills, et un Tchèque, Petr Kovac, vont s'associer pour s'emparer des actions de la plus grande compagnie pétrolière du pays, GAZNEFT - toute ressemblance avec une compagnie existante est volontaire !
Ils vont s'engager dans une folle course contre la montre vers les villages reculés de l'immense territoire russe, là où les ventes aux enchères des actions sont organisées. Pour s'opposer à leur opération, les oligarques mafieux ne reculeront devant rien, et nos deux héros affronteront avec courage : pièges, coups de théâtre, chaos, corruption, traîtrise, rencontres incongrues, en particulier avec une jeune vendeuse de cigarettes dans un train délabré traversant les forêts...
Dans la réalité comme dans la fiction, tous les coups sont permis... et sans aucune limite.
L’action de ce roman, basée sur une histoire vraie, se situe dans les années 1990, en Russie, sous la présidence de Boris Eltsine. La privatisation de l’industrie russe va donner lieu à un extraordinaire détournement financier. John Mills , homme d’affaire texan et Petr Kovac, financier tchèque , tous deux trentenaires font faire face à la mafia russe en s’associant pour s’emparer des actions de la plus grande compagnie pétrolière russe, Gaznef, (dont le nom a été changé, mais chacun pourra y reconnaitre Gazprom). Dés que leur projet est mis à jour par les oligarques , qui eux aussi veulent racheter les parts de l’entreprise, commencent pour nos deux amis une suite de course contre la montre, de course poursuite, d’embuscades mais aussi et malheureusement des meurtres. Tout est permis pour arriver à ses fins dans ce pays où règnent en maitres mafia et corruption.
C’est deux ans après la mort du véritable Petr ( Kelher) dans un inexpliqué crash d’hélicoptère alors qu’il allait skier en Alaska que Josh Haven, partant de ce « fait divers » va enquêter auprès de John et en tirer ce roman noir qui replonge dans la très brève période du capitalisme sauvage qui façonna la Russie contemporaine despotique et inégalitaire.
Il est très intéressant de pénétrer les arcanes de ce détournement financier et de nous immerger dans le pays mafieux le plus dangereux du monde, sans foi ni loi, à la fois extraordinaire et anxiogène. La vie humaine n’est rien, seul le profit compte. Quelle que soit la méthode employée, tout est bon pour atteindre ses objectifs.
Un livre édifiant sur un pays où il ne fait pas bon vivre. Les fortunes se font et se défont tout aussi rapidement, la vie ne tient qu’à un fil, surtout si on fait partie de ceux qui ont le pouvoir. Pour le « petit peuple », une vie de labeur et de misère, pour les oligarques, champagne, caviar et jet privé, mais il ne faut surtout pas déplaire ou faire de l’ombre au pouvoir en place, car rien ne dure…
Lu dans le cadre du « Prix du Meilleur Polar Points 2025 », merci aux Editions Points.
Merci aux éditions Points de m'avoir permis la lecture de ce polar dans le cadre du prix du meilleur polar sélection 2025 . Deux hommes ,un tchèque et un américain vont décider d'investir en Russie au moment où Boris Eltsine va privatiser les grandes entreprises d'état .Nos deux compères vont sillonner la Russie pour racheter des actions Gazneft ,un des plus gros énergéticien russe , mais leur entreprise va vite mettre sur leur chemin des mafieux et des mécontents qui ne veulent pas d'ingérence étrangère dans l 'économie russe. Une histoire inspirée de faits réels .
En lisant la quatrième de couverture, je n'étais pas certaine que ce thriller financier était fait pour moi. Pourtant dès les premières pages j'ai été happées par la singulière rencontre de deux hommes aux origines bien différentes mais avec un grand sens des affaires qui les réunira. John Mills, Américain, marié et déjà riche et Petr Kovac, Tchèque, célibataire ancien soldat décident de tenter un coup énorme en Russie profitant de la privatisation de l'industrie russe.
Une histoire d'achat et de revente d'actions d'une grande entreprise pétrolière russe au nez et à la barbe de celle-ci, enfin pas tout à fait sinon où serait le danger. Ils devront faire preuve de détermination, de courage et d'ingéniosité pour être présents les jours où les ventes aux enchères des actions auront lieu. En chemin il recevront de l'aide venue d'une jeune femme rencontrée dans un train mais aussi pas mal de bâtons dans les roues. Une écriture vive et de nombreuses touches d'humour donnent au récit un dynamisme irrésistible. La cerise sur le gâteau est de savoir qu'une histoire vraie est à la base de ce récit. Cela rend l'intrigue encore plus folle, parfois la réalité peut dépasser la fiction. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce thriller qui propose de nombreuses informations sur la politique et les affaires russes aussi bien qu'internationales. Une course poursuite qui se transforme en road trip, une galerie de personnages avec des méchants de l’Est qui frisent le cliché et face à eux des ethnies tchouktches bien sympathiques ou encore un conducteur de char dont l'amour des pin-up leur sauvera la vie. Mon seul bémol étant la relative facilité avec laquelle nos deux protagonistes accumulent les succès, cela paraît trop beau la façon dont tout s'enchaînent souvent pour le mieux. Un panorama des années 90 à nos jours ayant de fortes résonances dans l'actualité d'aujourd'hui, à lire sans réserve. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/06/05/39931467.html
Nous allons faire un petit bon en arrière dans le temps - retour dans les années 90.
Les années aux choix vestimentaires ou musicaux parfois douteux mais surtout époque de la fin d’un monde- la chute du communisme.
Et cette chute entraîna une conséquence économique non négligeable : la privatisation de toutes les entreprises soviétiques qui étaient, jusque-là, nationales.
Une occasion en or de se faire plein d’argent pour deux associés : Jim, l’américain, pur produit du capitalisme et Petr, tchécoslovaque, qui a réussi à tirer parti de la privatisation des entreprises de son pays.
Cependant, tenter un coup de poker dans la Russie du début des années 90 c’est se confronter à un autre monde, celui où tous les coups bas sont permis.
Une aventure dans le far west sibérien, où la mafia, la corruption et les militaires sont autant d’obstacles à affronter pour se faire un gros tas de dollars.
Ce roman est très très réussi, il nous emmène, avec un rythme trépidant, dans une suite d’aventures à la fois complètement loufoques et tragiques. Tragiques car ce récit se base sur des faits réels.
Je n’ai pas pu lâcher ce roman avant la fin et même si, je voulais que nos héros s’en sortent, je n’ai pu éviter, à l’instar d’une protagoniste du roman, de m’interroger sur la moralité de ce projet.
En filigrane, ce récit pose aussi plusieurs problèmes qui restent toujours actuels, notamment celui des ressources en énergie, des tensions États-Unis- Russie, de la liberté de la presse ou encore des assassinats politiques.
Si vous voulez un roman réussi qui vous immerge totalement dans une époque pas si lointaine, avec un rythme trépidant et une histoire originale, alors Wild Wild Sibéria est pour vous !
Dans la rapide course à la privatisation de l'industrie russe, la littérature est peu rentrée dans les détails techniques, à savoir la capitalisation par la mise sur le marché d'actions des plus grandes industries, et Josh Haven, journaliste américain nous offre dans cette fiction, publiée chez Buchet-Chastel, qui est le copié-collé d'une histoire ayant réellement eu lieu une aventure rocambolesque qui entraîne deux protagonistes vénaux aux quatre coins de la Sibérie orientale, tout près de la Chine. Josh Haven a réellement rencontré deux des protagonistes impliqués dans cette aventure, il s'en explique dès lors dans un avant-propos. Il détaille aussi que beaucoup des épisodes qu'il relate dans son livre sont bel et bien tirés d'événements ayant réellement eu lieu : la précision est importante puisque certaines péripéties sont tout de même dignes des plus grands (entendre "farfelus") films d'aventure et d'espionnage américains, dans le genre Mission Impossible.
Au lendemain de la chute de l'URSS, alors que Boris Eltsine est élu président de la fédération de Russie, et que les entreprises nationalisées sont ouvertes à la privatisation, John Mills, un Américain déjà richissime, et Petr Kovac, un Tchèque qui vient de faire son entrée sur le terrainsdu libéralisme, s'associent pour racheter les bons d'une des plus grandes compagnies russes. C'est ce moment crucial de l'histoire qui a fait d'une poignée de Russes ceux que l'on appelle oligarques ou nouveaux riches, ces rapaces qui ont profité de la privatisation pour détourner à leur profit personnel les capitaux générés par la privatisation de ces entreprises lucratives, exploitant les richesses du pays, et de son sous-sol en premier lieu. Dans cet avant-propos, Josh Haven replace le cadre de l'aventure des deux hommes, qui n'en sont pas moins aussi avides d'argent que les Russes, groupuscules mafieux et hommes d'affaires véreux, dont nous parlons, puisqu'ils tentent de s'accaparer la richesse de Gazneft : si le nom est totalement inventé, l'entreprise qui se cache derrière existe réellement et vend même du gaz à l'Otan alors même que celui-ci a frappé la Russie de restrictions. L'auteur dénonce aussi les complaisances de certaines personnalités de nos "élites" politiques, qui ne se cachent pas de travailler tout près du président russe, frappé d'autarcie, dont l'une de nos grandes fiertés nationales, l'indéboulonnable François Fillon, fier ancien premier ministre (ps : merci de rendre l'argent). À défaut de pouvoir placer des assistants parlementaires fantômes, on va prendre l'argent là où il est, après tout, on dit qu'il n'a pas d'odeur.
John et Petr font connaissance et décident de s'associer pour goûter à leur part de l'énorme gâteau russe, que offre la mise en bons sur le tout nouveau marché de la fédération : à eux deux, ils ont les connaissances, ils ont les appuis et les relations nécessaires, ils ont l'expérience et surtout, ils ont les financements nécessaires. Car la privatisation n'est ouverte qu'aux fonds et autres formes d'investissements immatriculés dans le pays, pour ne pas que ses plus grandes sources de richesses ne partent dans les mains de puissances étrangères. Une fois, locaux et premiers soucis administratifs faits, ils vont devoir parcourir les petits villages de Sibérie pour récupérer les bons de Gazneft, qui par souci que ses bons restent en interne a fait en sorte que ces enchères restent confidentielles et bien loin des centres financiers du pays.
J'ai dévoré ce roman : les aventures des deux hommes m'ont tenu en haleine du début à la fin, d'autant plus après avoir lu l'avant-propos de l'auteur, et que le fond de vérité n'est jamais très loin. Si on a tendance à oublier que ce sont finalement deux opportunistes vénaux, que je n'aurais jamais pris en pitié en temps habituels, la machine à broyer que sont groupes mafieux et les réseaux de délinquants en cols blancs apparaissent dans toute leur splendeur, aux ramifications tentaculaires, une puissance de destruction et d'intimidation dont on peine à comprendre l'intensité. La violence, quoique souvent larvée, tue ou avouée à demi-mots, explose quelques fois et n'en finit jamais, et John et Petr finissent par comprendre peu à peu à qui ils ont à faire et le guêpier inextricable dans lequel ils se sont, très inconsciemment, fourrés.
Avec la reconstitution précises de ces méthodes qui ont contribué à enrichir les oligarques, on suit de près le périple du duo, qui deviendra trio, à travers la Sibérie et les oblasts orientaux de la fédération, avec un John qui découvre le froid extrême, digne des films d'action les plus palpitants, et une scène incroyable qui m'a particulièrement marquée : John, cerné par une flopée d'hommes tous les plus sympathiques les uns que les autres, escalade et pénètre dans un tank, une fois installé, s'acharne à joindre ses relations aux Etats-Unis afin qu'elles tirent les ficelles adéquates pour le faire sortir du bourbier dans lequel il s'est mis. (...)
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