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« Ombres que nous sommes, et chimères que nous poursuivons », écrivait Edmund Burke en 1780 à l'issue d'une élection endeuillée par la mort d'un des candidats. C'est le titre choisi par Chris Hannan pour sa pièce consacrée au sombre héritage d'Enoch Powell et à l'ombre persistante portée par son discours dit « des rivières de sang » sur la société britannique. Créée en 2016 au Birmingham Repertory Theatre, et reprise en 2017 au Royal Lyceum d'Édimbourg, puis à Londres avec Ian Mc Darmid dans le rôle-titre, cette pièce commence par ce discours prononcé à Birmingham par Enoch Powell en 1968. Il s'agit là du discours le plus polarisant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux discours d'exclusion et d'isolement du Brexit en 2016.
La pièce alterne entre deux époques, 1968 et 1992 (et évidemment une troisième et une quatrième, celle des spectateurs britanniques à l'aube du référendum sur le Brexit et des spectateurs de la confusion post-référendaire installée depuis). Elle met en scène deux personnages principaux, Enoch Powell et Rose Cruickshank, entourés d'un journaliste et de l'épouse de Powell, ainsi que d'une dizaine d'autres personnages représentant divers groupes sociaux et ethniques de la société britannique contemporaine.
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