"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Septembre 1999. [...] mais c'est l'art des invasions barbares" ! Ainsi s'exprime Waldemar-George [1893-1970] à son retour à Paris, après deux ans de vie clandestine. Dans l'immédiat après- guerre, Waldemar-George, qui avait été naguère le promoteur de l'École de Paris, n'a pas renoncé aux valeurs du Néo-Humanisme dont il a été le fondateur vingt ans plus tôt. Ce mouvement, qui fait de l'homme la mesure de toutes choses en art, a beaucoup souffert de sa proximité avec les sympathies fascistes de son théoricien. En 1996, curieux malentendu : c'est à Waldemar-George que l'on demande un texte pour une exposition sur l'art des "malades mentaux" présentée à l'hôpital Sainte-Anne. Le critique d'art persiste et signe : "L'art des fous sera-t-il l'ultima ratio des élites corrompues par l'abus des alcools spirituels et intellectuels ?" Pourtant, petit à petit, Waldemar-George, ennemi de l'abstraction comme de toute figuration déformante, finira par trouver dans la figuration quasi abstraite de peintres tels que Jorn ou Pignon, puis, à la fin des années 1950, dans la tendance informelle ou tachiste de l'avant-garde parisienne, une forme d'expression acceptable pour son inlassable quête de l'homme en art.
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