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Ils s'appelaient Jacob, Walter, Pierre, Egon, Jaime. Rosa. Ils n'étaient que des enfants.
Cachés par la Croix-Rouge suisse au château de la Hille, dans les Pyrénées ariégeoises, certains sont morts en déportation, d'autres ont survécu.
Rosa Goldmark, née à Vienne le 28 octobre 1927, venue de Hollande et de Belgique, ne savait pas qu'elle finirait sa vie dans un asile psychiatrique, quelques jours après la fin de la guerre. Elle était aussi une enfant de la Hille. Une enfant que l'on exila et que l'on oublia. La fin de son existence reste un mystère. Déclarée morte au printemps 1944, elle est décédée, en réalité, le 15 juin 1945, à l'hôpital psychiatrique de la Demi-Lune à Lannemezan (65), après avoir supplié pendant des mois que l'on vienne la chercher, pour la ramener au château.
De juin 1944 à juin 1945, Rosa vivait. Mal, mais elle vivait. Et personne ne le savait.
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