"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En mars 2014, le Boeing MH370 de la Malaysia Airlines disparaît au-dessus du golfe de Thaïlande avec 239 passagers à bord. Malgré les innombrables satellites et radars, civils et militaires, qui surveillent cette partie du globe, l'avion semble s'être volatilisé. Depuis sept ans, Florence de Changy, forte d'une longue expérience de reporter (Le Monde, RFI) en Asie-Pacifique, a enquêté sans relâche sur ce mystère. Elle apporte une somme d'éléments irréfutables - indices nouveaux, témoignages exclusifs, documents confidentiels précis et concordants - et livre une démonstration implacable : le vol MH370 n'a jamais fait demi-tour au-dessus du golfe de Thaïlande ; l'avion ne s'est pas abîmé dans l'océan Indien. Son enquête établit de manière solidement étayée le lieu et l'heure de la disparition. Florence de Changy avance aussi un mobile et un mode opératoire qui auraient précipité la perte du MH370.
Des révélations de taille qui devraient obliger les États impliqués (Malaisie, États-Unis et Chine) à s'expliquer.
La Disparition est la version considérablement enrichie du Vol MH370 n'a pas disparu, paru en 2016 (Les Arènes).
« Goodnight ! Malaysian 370. »
Dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le vol MH370de la Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin disparait, littéralement. Journaliste d’investigation, Florence de Changy travaille pour le journal Le Monde, mais aussi pour France Info et RFI. Basée à Hong-Kong lorsque survient la catastrophe, elle est envoyée par le journal en Malaisie, un pays qu’elle connait très bien pour y avoir vécu et où elle a gardé de nombreux contacts. Pendant deux ans, elle va mener une inlassable enquête qui va l’amener à démonter en totalité la version officielle, sans qu’elle parvienne toutefois à bâtir plus qu’une hypothèse. En effet, à la fin du livre (Le vol MH370 n’a pas disparu) paru en 2016, la journaliste est certaine que plusieurs pays (et pas des moindres, Etats-Unis, Chine notamment) sont, au mieux au courant de la vérité, ou au pire, impliqués, d’une façon ou d’une autre, dans la « disparition » du Boeing 777. Evidemment, en refermant le livre, on est un peu frustré… Mais Florence de Changy n’a pas stoppé son investigation en 2016. En 2021, elle publie aux Arènes « La Disparition » présenté comme une version « considérablement enrichie » du premier ouvrage. Et là, la journaliste a effectivement « considérablement » avancé dans son enquête, au point de dévoiler, point par point, un scénario crédible car extraordinairement documenté, sur le déroulement du drame (sans que sa crédibilité professionnelle puisse être mise en cause), même s’il reste des zones d’ombre (d’ailleurs, l’auteure mentionne qu’elle continue à recevoir des informations et que son enquête n’est pas achevée). J’ai lu les deux livres successivement, le premier dans l’avion qui m’emmenait en Crète (même pas peur !!), le second à mon retour (sur la terre ferme cette fois !) et j’avoue que je suis bluffée par le travail incommensurable que Florence de Changy a mené, comme elle le dit elle-même, pour les familles des victimes à qui la vérité est due par ceux qui la connaissent. Et comme le dit un proverbe malais cité à la fin de chacun des deux livres « Les poissons sont pendus (ou les poissons sèchent). Le chat attend. »
Passionnant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !