L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Dans le contexte actuel d'un monde rétréci, d'un repliement aussi bien politique qu'intime, Marie Audran s'interroge ici sur la nécessité de « fracasser le réel », à la recherche d'un geste vrai de réappropriation de soi. Proposant de « s'inadapter », de garder les « yeux grands ouverts » pour rencontrer « d'autres yeux grands ouverts ». De voir à perdre la vue, de laisser advenir le vertige du voir et du vouloir.
S'approchant de l'expérience des mystiques, qui n'a jamais été admise que sous couvert de « l'idée chrétienne de la hauteur, de la pureté, de la séparation d'avec la chair », cherchant à lire « en deçà et au-delà du sens » que l'on s'autorise et qu'on nous autorise, à voir et toucher ce qui est juste « là », « dans l'oeil » et « entre les bras », toutes images inscrites dans le corps, tous sens confondus, c'est une appréhension charnelle, sensuelle - désirante - du monde qu'elle propose de mettre en jeu.
Ce récit semble avancer au fur et à mesure qu'il s'écrit, à partir de la scène inaugurale d'une rencontre cryptique qui se compose, se recompose, se dévoile peu à peu. Faite de réminiscences, de digressions littéraires ou artistiques, l'écriture dit cette quête d'un autre savoir, intuitif, d'une forme d'immanence qui laisse toute sa place à l'encore inconnu, l'insu - à la vie vivante, contre la pétrification du savoir et de la norme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique