"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entre l'écrivain public aux allures de charmeur de serpents de Casablanca et Virginia Woolf, quel point commun ? Aucun, si ce n'est la fascination que l'un et l'autre exercèrent sur l'auteure, petite fille d'abord, puis jeune fille se formant à la littérature. Dès lors, l'illustre romancière sera pour elle omniprésente : modèle et contre-modèle, mère imaginaire mais aussi rivale ou surmoi. Influences souterraines, refus, identifications, jusqu'au « rêve d'osmose » final, une audacieuse fusion de deux écritures, c'est une relation ambivalente et passionnelle, qui s'explore et s'explicite ici. Autant qu'une lecture de Virginia Woolf, cet essai constitue une attachante autobiographie d'écriture.
« J'avais vingt ans, je venais de découvrir Virginia Woolf avec La Promenade au phare. J'ignorais tout d'elle, jusqu'à sa mort. Mais quelques pages de ce roman avaient suffi à me ravir, et il faut entendre ici ravir au sens littéral : je n'étais plus tout à fait moi. C'était la rencontre. » A. B.
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