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Jean Giono a écrit ce livre pendant la deuxième guerre mondiale, à Manosque, pour préfacer un choix de traductions de Virgile. Avec lui, il ne faut s'attendre à rien de conventionnel: comme dans Le Désastre de Pavie ou d'autres essais historiques, c'est d'une réflexion générale sur notre société qu'il s'agit, Virgile étant le point de départ. Bien sûr, Giono raconte la vie de Virgile, mais parle aussi de lui-même. De la Provence de sa jeunesse où « il était à ce moment là très difficile de vivre à l'air libre », puis, plusieurs années plus tard, à l'occasion d'une conversation avec des amis « au milieu du chemin de leur vie » (car, parlant de Virgile, il n'oublie pas Dante), de ce qu'est devenu « le temps des bergers ».« Le plaisir que me donnaient les livres était d'abord physique.» Et il se rappelle celui que lui communiqua Virgile, quand on le lui donna à lire adolescent. « Et voilà qu'il était là devant moi, le noble, l'immense et le joyeux! Et dans mes mains, je tenais le prophète et le guide. » Les champs, les animaux, les dieux: nous comprenons que c'est en partie grâce à Virgile que Giono a ressenti le chant du monde.
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