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Le 6 juillet 1890, Vincent rend visite à son frère, rue Pigalle à Paris. Théo ne tarde pas à lui dire ses problèmes de santé, de travail, de finance. Moment charnière dans le destin du peintre Vincent. Tout semble devoir s'effondrer. Encore dans la plus grande fragilité mentale, il se réfugie à Auvers. Dès cet instant, Vincent le peintre, l'isolé, le malade, le fou, est sur le chemin qui le conduira inexorablement jusqu'au champ de mort.
Du 6 au 23 juillet, date à laquelle il recevra une lettre de la famille de Théo, il sera seul. Il affrontera les démons, livrera bataille. Lentement, il perdra le peu de confiance qu'il avait encore en lui.
Que s'est-il passé durant ces trois semaines ? Qu'a-t-il été ? Qu'a-t-il rêvé ? Qu'a-t-il vécu ? Qu'a-t-il souffert ? Comment a-t-il habité sa vie d'alors, pour ne pas être dans le désespoir, luttant pour continuer d'être Vincent, le peintre qui peint, car, ne plus peindre, c'est vivre dans la mort ?
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