"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le jardin accueille les plantes, les animaux, l'homme et ses rêves. C'est un voyage, une promenade. Les paysages s'y accumulent et le parcours se dilate, passant d'un univers à un autre. Les transitions y abondent : on passe d'un verger à un potager, du jardin aux fleurs du pré, du labyrinthe au bosquet, de la chambre végétale au belvédère, de la cour à la rue. Aucun des ces lieux ne peut être qualifié d'illimité, aucun parcours ne se réalisera sans passages et sans portes. La tradition exclut du jardin toutes les espèces vivantes, animaux et végétaux, qui échappent au contrôle du jardinier. L'avènement de l'écologie renverse cette vision. Par principe, elle s'intéresse à la nature dans son ensemble, et non au jardin. Toutefois, le jardin est fait de nature. Oiseaux, fourmis, champignons, insectes et graines ne reconnaissent pas les frontières qui séparent le terrain soumis à un régime policier et le terrain sauvage. Pour eux, tout est habitable. (Gilles Clément, 2008, page 43).
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