"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Surpopulation des villes, désertification des campagnes : les Romains ont été confrontés aux problèmes de l'environnement, qu'ils ont été longs à résoudre.
L'exode de la plèbe rurale a entraîné de nouvelles méthodes d'exploitation : la terre, surtout dans le sud, reste aux mains de grands propriétaires qui résident à Rome et confient l'exploitation à des fermiers, secondés par des troupes d'esclaves. Cependant, pour désengorger la capitale aux étroites ruelles souvent en pente, il a fallu créer de nouvelles voies, détruire les quartiers insalubres, éloigner les commerces du centre, tandis qu'on ouvrait au public des parcs de promenade : c'est à ce travail que se consacrèrent les empereurs, reprenant l'exemple d'Auguste.
La mode, à la fin de la République, fut de multiplier les villas de plaisance où l'on se recevait entre amis et où on travaillait à l'abri des visites intempestives ou des obligations de la vie mondaine. Cette habitude se perpétua surtout dans les provinces romanisées. Par un juste retour des choses, les riches propriétaires de la fin de l'Empire vivaient en citadins à la campagne dans de somptueux domaines qui leur permettaient à la fois de se défendre contre les envahisseurs et de vivre en autarcie.
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