Raymond Procès est un poète amoureux. Peut-être serait-il même plus juste de le qualifier de poète de l'amour... Ses « Vertiges » disent en effet les facettes changeantes, miroitantes, scintillantes de ce sentiment. Ils énoncent, dans un style limpide, les émois d'un être face à la femme aimée. Crainte du rejet, impossibilité à se déclarer, fascination, blessures de la rupture, exacerbation de la sensualité, éblouissement et aveuglement... Des états intenses, des transes brûlantes, des tremblements difficilement refrénés qui ont tous en commun de porter la vision d'une femme adulée, divinisée, jusqu'à l'embrasement et l'oubli de soi...
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