L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Rien de plus tristement banal, en principe, que ce que raconte ce livre puisqu'il y est question des derniers jours d'une mère, de son agonie, telle que l'ont vécue ses enfants. Mais cette histoire n'est pas seulement faite de mots - d'ailleurs justement choisis, pleins de pudeur -, elle est aussi faite d'images. Sigolène Prébois a mis tout son grand talent de dessinatrice au service d'une émotion filiale exprimée avec délicatesse. Sans doute parce que ses dessins relèvent d'un imaginaire encore très relié à l'enfance, plein de candeur, de gravité, d'humour aussi. Ainsi la simplicité du dessin rend la moindre variation, le moindre tremblement de plume intensément dramatique. Ainsi, à la justesse du dessin correspond le choix si juste des moments racontés, significatifs, exemplaires, comme vus par un enfant lucide qui regarde et comprend ce qui se passe et qui, surtout, ressent et nous fait ressentir quel amour lie chacun à chacun et à tous à ces moments-là, précisément.
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