Découvrez 6 romans délicieusement horrifiques et tentez de les gagner...
« Dans un ouvrage récent au titre insolite - Portées du mot "juif" - le philosophe Alain Badiou propose quelques thèses radicales. Il définit Israël comme un État racialiste, colonial et génocidaire, il conseille au peuple juif d'oublier le génocide dont il a été l'objet pendant la dernière guerre, il explique que le mot "juif", en tant qu'il assume une position d'exception, trouve son sens final dans la métaphysique hitlérienne. Nous voici donc face à un nouveau carnaval philosophique puisque tout y est à l'envers : l'État d'Israël est décrit comme un État antisémite, le film Shoah de Claude Lanzmann devient un film nazi, le véritable juif est celui qui rompt avec ce nom, le vrai juif c'est le Palestinien, c'est saint Paul, c'est Badiou lui-même, etc. Un carnaval philosophique d'une inquiétante étrangeté. Ou plutôt d'une inquiétante familiarité tant Alain Badiou, en donnant une formalisation philosophique à ce qui pourrait n'être qu'une fantasmagorie personnelle, entre en résonance avec le bruit de fond de l'époque et des propagandes.
Comment interpréter cette position dans le champ politique et philosophique contemporain ? Quelles significations donner à l'extrême violence de ces thèses ? À quelles transformations, à quels plis, à quels accidents de l'histoire de la pensée associer le livre de Badiou dans la rumeur contemporaine sur la criminalité de l'État d'Israël et désormais, grâce à lui, sur la criminalité du mot "juif" lui-même ? » Éric Marty.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 16 heures
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 1 jour
Découvrez 6 romans délicieusement horrifiques et tentez de les gagner...
Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Yeong-ju est l’heureuse propriétaire d’une nouvelle librairie, située dans un quartier résidentiel de Séoul...
Un moment privilégié avec l’auteur de la bande dessinée "Azur Asphalte" : attention, places limitées !