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Une catastrophique épidémiologique : la fièvre jaune à Saint-Dominique

Couverture du livre « Une catastrophique épidémiologique : la fièvre jaune à Saint-Dominique » de Sandeau Jacques aux éditions Amalthee
  • Date de parution :
  • Editeur : Amalthee
  • EAN : 9782310004695
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

En octobre 1801, Bonaparte décide d'envoyer un corps expéditionnaire de 24 000 soldats pour reprendre en main la colonie de Saint-Domingue soumise à la dictature de Toussaint Louverture. L'escadre chargée du transport des troupes aux Antilles bénéficie de la neutralité des Anglais qui se... Voir plus

En octobre 1801, Bonaparte décide d'envoyer un corps expéditionnaire de 24 000 soldats pour reprendre en main la colonie de Saint-Domingue soumise à la dictature de Toussaint Louverture. L'escadre chargée du transport des troupes aux Antilles bénéficie de la neutralité des Anglais qui se préparent à la paix d'Amiens. Arrivés fin janvier 1802, les Français du général Leclerc doivent débarquer de vive force et combattre les Noirs qui opposent une résistance acharnée. Leclerc finit par triompher et soumettre Toussaint Louverture, début mai 1802.
C'est alors que la fièvre jaune, apparue avec la saison des pluies, ravage l'armée européenne mal préparée au climat tropical. Les pertes sont effrayantes car il n'existe aucun traitement curatif et la maladie est aggravée par le manque d'hygiène et l'incurie du Service de santé qui manque de tout. Il meurt plus de cent soldats par jour, les renforts n'arrivent pas et le corps expéditionnaire se réduit bientôt à quelque 3 000 hommes réfugiés dans les villes.
En juillet, la rébellion reprend : Leclerc combat une guérilla et une armée régulière indigène qui occupent presque tout le territoire. Il meurt à son tour de la fièvre jaune, le 2 novembre 1802, laissant le commandement au général Rochambeau qui capitulera au Cap-Français fin novembre 1803. L'indépendance de Saint-Domingue est proclamée, le 1er janvier 1804, sous le nom d'Haïti.
Médecin, l'auteur a passé la presque totalité de sa carrière dans l'industrie pharmaceutique.
Retraité, il travaille pendant 14 ans à la Croix-Rouge Française et effectue de nombreuses missions humanitaires en Afrique, en Asie et en Europe de l'Est.
Passionné d'histoire du Consulat et de l'Empire, il donne des conférences et publie des articles sur cette période dans des revues historiques spécialisées. Fin 2007, il publie un premier livre intitulé Le général Decaen à l'île de France.
Jacques Sandeau est médecin honoraire du Service de santé de la Marine.

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