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"Il ne reste plus que ça aujourd'hui, la communion des caves, cette sauvagerie qui seule subsiste une fois quittée la grisaille de la surface où les clans survivent dans des boulots plus pourris qu'une charogne oubliée sur un piège.".
Ce pourrait être le monde de demain. Paris est envahi par une obscurité perpétuelle et livré aux instincts redevenus primaires d'une population désormais organisée en clans. Dans ce monde urbain terriblement violent, Féral est un des derniers à avoir des souvenirs des temps anciens. Il est aussi un as de la « cogne», ces combats à mains nues qui opposent les plus forts des clans dans des sortes de grand-messes expiatoires. C'est lors d'une de ces cognes qu'il rencontre Livie, qui respire la liberté, l'intelligence, la force. Leur amour est immédiat, charnel, entier. Mais le destin de Féral va se fracasser sur cette jeune femme qui n'est pas libre d'aimer.
Bijou littéraire, Un peu de nuit en plein jour parle de notre monde qui s'abîme, de la part de sauvagerie en l'homme, de l'inéluctabilité des destins.
Des personnages en quête de liberté et d'amour dans un Paris ou règne l’obscurité et la vie en clans.
J'ai aimé l'atmosphère du roman et les surnoms des personnages (Cœur-ardent, Tueur de Brebis...).
Un petit roman de science-fiction qui sort des sentiers battus.
Une belle découverte.
Lire des textes d’Erik l’Homme en littérature jeunesse est toujours la promesse d’une écriture subtile qui percute avec ses personnages qui vont toujours à l’essentiel. Ce roman-conte très court n’échappe pas à ce superbe travail littéraire en s’attachant à décrire, sous forme de dystopie, un monde apocalyptique où le jour a disparu pour laisser place à une nuit perpétuelle, où les riches sont devenus immortels à force de traitements tandis que les pauvres vivent dans des caves. Très vite le monde de science fiction laisse la parole aux trois personnages principaux : Féral, Livie et Clarisse et à la sensualité et l’amour fou qui se tisse. Une lecture de dimanche pour un régal de littérature.
Un conte.
Ou peut-être une fable à propos de notre société actuelle ?
Erik L’Homme signe un roman court, mais dense par le récit, et par les mots qui empoignent le lecteur, n’offrent répit que lorsque se tourne la dernière page. Un roman où l’imagination du lecteur est conviée pour tisser ce monde crasseux et noueux. Certains regretteront le manque de descriptions, le manque de « contexte » mais je suis ravie de ce choix, de cette liberté octroyée au lecteur. C’est un enfer à personnaliser. Tout un monde à mettre en chair et os. Une arène où se joue le conte de Féral et Livie.
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