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Hervé Bazin, en écrivant ce livre, voulait faire un "Roméo et Juliette" au goût du jour.
L'histoire de Maria et Manuel emporte le lecteur, il se retrouve bientôt dans la même promiscuité, dans le silence imposé et avec la peur du danger qui plane. Deux êtres presque totalement coupés du monde, vont connaître une vingtaine de jours de bonheur pur, en dépit des catastrophes et de la peine qu'ils éprouvent. Précipités dans une histoire d'amour forte, les moindres gestes, paroles, regards comptent, l'un ne peut plus rien sans l'autre. Le don de soi jalonne les pages de cet ouvrage. C'est très beau de voir ces deux êtres vivre si intensément avec presque rien, dans la douleur et la crainte.
On attend le dénouement avec impatience, "ils vécurent heureux..." mais la tragédie est bien présente.
Un feu dévore un autre feu
Un feu dévore un autre feu
Un feu dévore un autre feu
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