« Clarisse a toujours eu une sorte de vénération pour les précieux acquis de sa vie : objets tendresse, objets beauté, souvenirs. Objets choisis, élus, longtemps admirés ; ils l'accompagnent, lui causent des instants d'un bonheur moins profond mais peut-être plus incassable que celui si fragile apporté par les humains, celui dont on n'ose s'entretenir que tout bas, de peur qu'il ne s'effrite et disparaisse. » « Avec ce vieil ami anglais, écrit Laurence, nous parlons la même langue, celle qui nous a donné assez de force et de joie pour traverser la vie : l'humour. » Un roman sous forme de double confession dont chacune des deux parties revêt son propre style tout en restant dans une certaine ambiance feutrée. Le récit en lui-même est simple, c'est l'histoire de l'existence, des rencontres, de l'amour, des deuils, de la construction et de la reconstruction, écrite avec une plume addictive par sa fluidité et sa sensibilité, une plume très féminine, extrêmement douce, très onirique aussi, pour un ineffable bonheur de lecture.
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