"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce courageux et généreux recueil (son deuxième), Xavier Forget étonne, secoue, dérange. Univers foisonnant, riche d´associations originales qui prennent et surprennent, touchent en ce point d´évidence poétique qui ne se discute pas. Une urgence, aussi, qui peut lui donner, notamment dans « Élégie », un air de slam, voire de rap. Dans « Haïkuades », des haïkus d´un surréalisme nouveau, tout à fait autre. Les deux parties suivantes, « Qui veut rétrécir ? » et « Un pont déchire ma poche » ont de pressants accents kafkaïens. Xavier Forget lance ainsi un pont entre slam, haïku et kafkaïade. Sur ce pont, une errance conscientisée, un coeur gros comme ça. Mais voici que surgit un cinquième chapitre, mûri en une nuit : « Mon nom est Personne ». Sous le pont coulerait-il une mythologie ? Transformant le recueil en une odyssée bouillonnante. Et cette dernière partie remonte les pages, jusqu´au commencement ! Arrondissant et ouvrant les « coin(s) de siècle »... (Monique Thomassettie, préface au recueil)Poète ayant fait « tous les métiers » : volontaire aux Philippines, magasinier, formateur en informatique, bureaucrate à la Maison des Étrangers, photographe (exposition à la Médiathèque de Woluwé). À 40 ans, il se lance dans des études d´Histoire de l´Art. Il figure dans l´Anthologie « La Nouvelle Poésie française de Belgique » aux éditions Le Taillis Pré, 2009. En 2012, il a publié aux éditions Maelström « Manila Beach », un « bookleg » illustré de ses photos.
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