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La vie du cardinal Josef Beran a été profondément marquée par l'ascension des régimes totalitaires du XXe siècle. En 1942, en tant qu'ecclésiastique, il est déporté par l'occupant nazi dans le camp de concentration de Dachau. Après la guerre, devenu archevêque de Prague, il persiste dans sa fidélité à Dieu et à son Église, ce qui fait de lui un ennemi du régime communiste : en 1949, il est placé dans une résidence surveillée par la police secrète. Ce comportement arbitraire préfigure la vague de persécutions qui frappe par la suite toute l'Église catholique en Tchécoslovaquie. En 1951, l'archevêque Beran est interné pour une durée de quatorze ans, avec pour objectif d'effacer jusqu'au souvenir de son existence. À la fin de sa vie, il connaît un dernier coup du sort : l'exil forcé. Et même après sa mort, le cardinal charismatique reste redouté des communistes, qui interdisent le rapatriment de son corps, de peur que les commémorations en son honneur donnent lieu à un mouvement de contestation de grande ampleur. Les communistes avaient souhaité qu'il tombe dans l'oubli, mais le peuple tchèque n'a pas perdu la mémoire. En 2018, sa dépouille est transférée de la basilique Saint-Pierre de Rome à Saint-Guy de Prague, et le peuple tout entier célèbre les qualités humaines exceptionnelles du cardinal, archevêque de Prague et primat de Bohême ainsi que les prises de positions qui lui ont valu l'ire des régimes nazi et communiste.
Son procès en béatification est actuellement en cours.
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