"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Très poli(e) et presque polyglotte ! Un titre en forme de clin d'oeil, mais un livre de poche (format 10,5x15) dont le contenu est pourtant beaucoup plus sérieux qu'un simple jeu de mots approximatif ! Trop d'adultes déplorent après trois, six ou neuf ans d'apprentissage scolaire de l'anglais, de l'espagnol ou de l'allemand d'être à peine capable de dire « Bon appétit ! », « À demain ! » ou « Il n'y a pas de quoi ! » dans chacune de ces langues ; on ne saurait donc considérer comme superflu d'inculquer à chacun dès son plus jeune âge les formules les plus élémentaires de la conversation courante dans différentes langues étrangères.
Et il ne s'agit pas là d'un gadget : savoir saluer chacun dans sa langue maternelle est une marque de politesse élémentaire qui facilitera toujours une prise de contact. C'est aussi un moyen d'utiliser et de prononcer des sons auxquels une oreille et un palais français ne sont pas accoutumés et qui aideront chacun à progresser dans l'apprentissage de n'importe quelle autre langue. Savoir dire « bonjour » en russe, c'est parvenir à articuler correctement « zdravstvouitié ». Qui peut nier qu'il s'agit là d'une gymnastique vocale enrichissante ?
On sait désormais que les difficultés rencontrées par les francophones dans la prononciation correcte des sons en langue étrangère sont étroitement liées aux fréquences hertziennes utilisées par ces différentes langues. L'oreille humaine est capable de capter une gamme de fréquences allant de 16 à 16 000 hertz. La langue française utilise des fréquences allant d'une part de 100 à 300 hertz et d'autre part de 1000 à 2000 hertz. Elle délaisse donc totalement les fréquences situées entre 300 et 1000 hertz. La langue anglaise utilise des fréquences allant de 2000 à 16 000 hertz, la langue allemande des fréquences de 100 à 3000 hertz et la langue espagnole se limite aux fréquences de 125 à 500 Hertz. Plus une langue maternelle utilise de fréquences, plus ceux qui la parlent auront de facilités dans la bonne compréhension orale et dans la prononciation d'autres langues. C'est ainsi que les locuteurs des langues slaves (russe, polonais, etc.), dont les fréquences vont de 100 à 16 000 hertz, ont une capacité largement supérieure à la moyenne de prononcer correctement les sons des langues plus limitées en fréquences. Sur la gamme des fréquences sonores de la voix humaine, le français n'utilise qu'un octave, quand l'anglais en utilise quatre et la langue russe onze... S'exercer dès le plus jeune âge à la prononciation de sons étrangers est donc un excellent moyen d'habituer l'oreille à un plus vaste spectre de fréquences, étape indispensable à une meilleure prononciation.
C'est pourquoi nous vous proposons une écoute libre et gratuite de toutes les phrases de ce livre sur notre site internet : www.editions-vasseur.com. À chacun de tenter l'expérience !
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