"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet ouvrage montre comment entre 1900 et 1940, sur les chemins de l'exil, de l'Empire ottoman à Marseille, se transmettent et se perpétuent les savoir-faire traditionnels arméniens liés à la fabrication de tapis et aux travaux de broderie. Des photographies révèlent la place des arméniens dans l'artisanat du tapis et de la broderie avant 1915, ainsi que la transmission de ces savoir-faire qui s'est opérée dans les ouvroirs des orphelinats levantins ou dans les camps de réfugiés arméniens notamment de Syrie, du Liban... Le corpus photographique réalisé entre 1923 et 1938 sur les activités de la société marseillaise "Tapis France Orient" qui, offrant du travail aux réfugiées arméniennes, a su utiliser leurs compétences ancestrales, en réalisant des tapis traditionnels de type oriental ou européen mais aussi des tapis modernes destinés aux paquebots des grandes compagnies. Ainsi, le Museon Arlaten, musée départemental d'ethnographie, interroge les notions d'identité et d'appartenance communautaire, mais également de transmission des savoir-faire à travers l'histoire d'une population largement implantée en Provence.
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