Le mot « bidonville » est apparu durant les années 1930 au Maghreb, puis en France durant les années 1950. Il est défini comme « les quartiers d'habitat précaire » logeant entre autres les Algériens. Ce concept de bidonville est un héritage colonial qui est associé au contexte de la guerre d'Algérie. Il désigne pour tous un habitat dédié aux populations « précaires » et en marge de toute légalité quant aux normes de construction. Cependant, la réalité des habitats « précaires » existait déjà durant l'entre-deux-guerres sous le terme de « zone » ce qui correspond aux bidonvilles. Ceux-ci sont la conséquence de l'intervention de l'État sur le paysage urbain entre 1964 et 1966 par le biais de deux lois, mais l'intervention des pouvoirs publics avait débuté précédemment sans aucun cadre juridique. En l'occurrence, ce fut le cas à Paris et en région parisienne où du personnel formé s'occupait de la gestion des Français Musulmans d'Algérie (FMA) au début des années 1950. C'est dans ce contexte que le terme « bidonville » est apparu.
La France est encore un empire et les pouvoirs publics orientent leurs actions dans les territoires du Maghreb colonisé par la France. À la fin du XIXe siècle, la France règne sur un immense empire : Maghreb, Afrique noire, Indochine...
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