"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'écrivain bolivien Edmundo Paz Soldén (Cochabamba, 1967) se lance très jeune dans l'écriture sous l'influence de Borges, Cortézar ou encore Onetti. En 1997 il gagne le prestigieux concours "Juan Rulfo" organisé par RFI avec la nouvelle Dochera, histoire d'un inventeur de mots croisés qui tombe éperdument amoureux d'une femme et décide d'utiliser les mots pour réinventer le monde et adresser des messages d'amour à travers ses mots croisés. L'année suivante il publie le recueil de nouvelles Amores imperfectos et son troisième roman, Rio Fugitivo, qui lui valent une reconnaissance internationale inédite pour un écrivain bolivien. Actuellement professeur de Littérature latino-américaine à l'Université de Cornell, cet auteur prolifique fasciné par les nouvelles technologies ne cesse d'interroger les rapports entre le réel et la réalité virtuelle (Sueiios digitales, 2000 ; El delirio de Turing, 2003). Son huitième et dernier roman, Los vivos y los muertos (2009) propose une réflexion sur la violence dans une société -la société nord-américaine- en perte de repères. Cet ouvrage, préparé sous la direction d'Erich Fisbach, professeur de littérature hispano-américaine à l'Université d'Angers, réunit les travaux de chercheurs français, espagnols, boliviens, britanniques et nord-américains.
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