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Sa femme se pose des questions, ses enfants se moquent de lui, son galeriste est pressé, lui cherche la beauté dans les restes d'un plat, les rayons d'une supérette ou parfois, lorsque les vacances finissent mal, dans la cellule d'une prison turque.
Depuis qu'il est devenu artiste plasticien, le monde n'est plus le même.
Le fond d'une corbeille devient installation de papiers froissés, les balais verts des éboueurs une forêt de pinceaux dans une salle d'expo et il lui arrive même, en marchant dans la rue, de rencontrer le succès.
Tout est beau raconte, en un kaléidoscope de courts chapitres, cette métamorphose du regard. L'art contemporain, en toile de fond, est éclairé joliment. Et c'est notre quotidien tout entier qui se trouve sauvé par ce petit précis de réenchantement du monde.
Marc Solal est né en 1952. Après une première vie dans les affaires, il est devenu, il y a dix-neuf ans, artiste plasticien.
Tout est beau s'est écrit au fil de ces dix-neuf ans.
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