Les vers invitent le lecteur à l'amour de la liberté de ton tandis que la censure se charge d'en dépouiller les velléités. Alors, l'oeuvre de l'esprit subit des contraintes serviles qui influent sur sa spontanéité si elles ne poussent la muse au renoncement. Le chômage et la précarité s'accordent pour que la misère mime une ode monocorde. Une couche sociale cesse de rêver d'une bénédiction depuis convertie en hantise. L'immoralité vit à bâtons rompus car la pauvreté rend la cité corrompue. Venus s'assujettir aux autres, les frustrés continuent de voir les élus exceller. Jalousie et envie paradoxalement poussent au dépassement de soi. L'idylle des frontières de la tribu s'est affranchie, ouvrant une voie royale à ce qu'un amour sincère promet. Le goujat essaye d'exposer une meilleure facette afin qu'un espoir puisse survivre. Enfin, un gigolo tourne courageusement le dos au célibat pour inscrire sa vie dans du concret. De l'agonie à la perte du souffle de vie, il faut assurer à l'âme une meilleure destination. Seuls les actes poussent vers la félicité ou la géhenne. La pureté veut imposer ses faisceaux lumineux au crépuscule des bonnes intensions. Le regard tourné vers le haut des perchoirs ou la tête enlisée au fond des exutoires. Le culminant sommet de la compassion mue alors en pic de l'indifférence. La course est effrénée pour une part de l'héritage et tous les coups permis dans une rixe entre félins.
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