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En 360, pour l'évêque d'Alexandrie, le salut des croyants est en jeu : « homéenne », la foi officielle de l'empire romain en 360 reconnaît au Christ une simple « ressemblance » avec le Père. Athanase tente donc de reconstruire l'unité de l'Église autour de la foi définie au concile de Nicée en 325, disant le Fils « consubstantiel » au Père. Après le synode d'Alexandrie qu'il convoque en 362, il écrit aux Antiochiens un « tome », c'est-à-dire une lettre officielle, alors que s'opposent à Antioche plusieurs tendances. Parmi les homéens modérés, Mélèce réunit un synode en 363 qui réinterprète le « consubstantiel » nicéen ; il en adresse le résultat à l'empereur Jovien, passant outre Athanase qui réagit en dénonçant cette interprétation dans sa Lettre à Jovien sur la foi.
Deux autres lettres complètent le dossier : la Lettre à Rufinien, sur la réintégration des clercs qui ont signé la formule de 360, et la Lettre aux Africains, rejetant les positions homéennes du synode de Rimini (359). En annexes sont aussi traduits plusieurs documents du dossier.
L'ensemble offre à voir comment le grand Alexandrin défend l'idée que « Nicée suffit », tout en faisant évoluer la foi trinitaire, en particulier sur le Saint-Esprit.
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