"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que Jules Vernes soit né en cette même année 1828 où René Caillié viola le secret de Tombouctou, la ville sainte, la coïncidence vaut d'être remarquée. La destinée semble parfois donner de curieuses indications, elle suggère tout au moins des rapprochements qu'un astrologue ne manquerait pas de noter. René Caillié doit être considéré comme l'un des plus admirables modèles d'énergie qu'ait connu la France du XIXe siècle. Imaginez, ce voyageur de 28 ans, tel que les gravures de l'époque nous le montrent, petit, fragile. C'est cet homme qui va pénétrer dans la ville interdite de Tombouctou le 20 avril 1828.
Afin de ne point attirer l'attention sur lui, il se fait passer pour un Musulman, après avoir appris l'arabe et s'être joint aux caravaniers du désert. Son teint mât et ses cheveux d'ébène jouent en sa faveur. Maîtrisant la langue et toutes les subtilités de l'islam, René Caillié finit par croire au rôle qu'il s'est imaginé. Ce voyage est un véritable calvaire, il connaît les fièvres, le scorbut, les blessures, la fatigue, les humiliations et les insultes tout au long de la route jusqu'à Tombouctou. René Caillié avait imaginé Tombouctou, ville rayonnante, irradiante capitale d'un monde nouveau, la réalité fut tout autre.
Le 4 mai 1828, il quitte Tombouctou, alors commence la seconde partie de son odyssée la plus inhumaine...
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