"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors que Thorgal, à bord du Bateau-Sabre, se dirige vers Bag Dadh à la recherche d'Aniel, la belle et mystérieuse Salouma lui apprend que les Magiciens Rouges ont condamné son fils à mort afin qu'il renaisse en tant que Maître des Magiciens Rouges. Salouma lui raconte l'histoire de la ville de Bag Dadh et de la Confrérie des Magiciens Rouges. A la lumière de ce récit, Thorgal se trouve face à un dilemme : sauver son fils ou sauver Bag Dadh de la tyrannie ? La vie de son fils vaut-elle la souffrance d'une ville entière ?
Thorgal reste donc une série des plus réjouissantes. Pensez donc : nous en sommes au 34e tome et la magie opère toujours avec le même pouvoir de séduction. Le scénario est plein de rebondissements avec tous ces destins croisés. Mais Thorgal est-il bien naïf de croire qu'il trouve par hasard Salouma sur son chemin ? qu'elle lui tombe dans les bras seulement parce qu'il est le summum de la virilité ? Ah, les mecs, je vous jure !
Par contre, je me réjouis de retrouver une palette de couleurs chaudes, qui contraste violemment avec celle du tome précédent "le Bateau-sabre". Rosinski est un grand dessinateur, et choisit parfaitement bien ses coloristes. Chaque tome est de plus en plus raffiné, aussi précieux qu'un petit joyau déposé dans nos bibliothèques.
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