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Théâtre de Jean Racine. Mémoires sur Racine. La Thébaïde, Alexandre, Andromaque, les Plaideurs / , précédé de la vie de l'auteur Date de l'édition originale : 1810 Appartient à l'ensemble documentaire : PACA1 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Il est des écrivains dont la gloire a éclipsé l'oeuvre.
Racine est devenu pour certains un grand nom perdu au milieu du siècle louis-quatorzien. D'autres conservent de lui une image surannée qui ne les incite guère à le redécouvrir.
Or pour peu qu'on veuille bien se pencher sur elles, les pièces de Racine en dépit du temps n'ont pas pris une ride.
Le lecteur contemporain évidemment peut de prime abord être gêné par quelques tournures précieuses, des conventions et des références passées de mode, mais insensiblement le charme agit, et la pureté de la langue racinienne emporte ses dernières résistances.
Le premier sujet d'étonnement tient à la pauvreté du lexique utilisé par l'auteur d'Andromaque. Ce dernier en effet n'a pas besoin de beaucoup de mots pour nous toucher et nous surprendre. Son mince vocabulaire s'appuie sur une connaissance tellement aiguisée des ressources langagières qu'il paraît en situation de presque tout exprimer dans un style qui n'appartient qu'à lui.
Et ce style à son tour n'en constitue pas moins un motif de surprise.
Plein de finesse, d'élégance et de musicalité, celui-ci coule, sobre et fluide car ô miracle ! jamais rien ne vient en troubler la beauté. Sans "graisse", sans aspérités, sans lourdeur, l'alexandrin que Racine plie à ses exigences a été et demeure un modèle de clarté.
Contrairement d'ailleurs à Corneille, son cadet n'est en rien embarrassé par les vieilles règles édictées par Aristote : les fameuses unités de lieu, de temps et d'action. Il semble même se jouer des contraintes comme s'il puisait en elles de nouvelles forces pour donner libre cours à son génie.
Certains grands auteurs de temps à autre se souviendront de lui :
"De ses yeux amortis, les paresseuses larmes" (Baudelaire)
"Qu'es-tu, près de ma nuit d'éternelle longueur ?" (Valéry)
Lisons et relisons Andromaque, Britannicus, Bérénice, Iphigénie, Phèdre, Athalie... Allons au théâtre goûter ces merveilles poétiques où un sens inné de l'art dramatique côtoie le goût le plus sûr.
Racine le mérite bien.
https://www.accents-poetiques-editions.com/produit/la-blessure-des-mots/
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