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L'esthétique de Schiller, pendant la courte mais très riche période où le poète et tragédien, délaissant ses travaux poétiques et théâtraux, s'est tourné vers la philosophie, s'est exprimée principalement dans les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme (1795).
Mais d'autres textes et articles, plus courts, parus avant ou après cet ouvrage, traitaient d'objets ou de concepts esthétiques que les Lettres n'abordaient pas, comme le pathétique ou le sublime. Ce sont en tout dix textes, dont beaucoup étaient devenus introuvables depuis longtemps, qui sont rassemblés ici dans une nouvelle traduction, tournant autour de la grâce, du sublime ou du pathétique. La réflexion esthétique de Schiller est largement tributaire de la Critique de la faculté de juger de Kant : elle lui emprunte ses principaux concepts.
Mais par son souci de leur découvrir de nouveaux champs d'application (y a-t-il une beauté spécifiquement morale, et non pas seulement symbole du bien, qu'on appellerait la grâce ? Y a-t-il un sublime spécifiquement théâtral, qu'on appellerait le pathétique ? Schiller a contribué à leur ouvrir de nouveaux horizons et à démontrer ainsi la fécondité de ce texte, central s'il en fut, pour le premier idéalisme allemand.
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