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« L'amour et l'écriture ont la même origine charnelle, ils viennent du même brasier » ou « chaque nouveau livre est un premier amour » ne sont que deux des nombreuses affirmations où l'écrivaine franco-algérienne Nina Bouraoui (née en 1967) établit une cohérence immédiate entre corps, désir et texte. En effet, désir et écriture partagent une même intimité, une même fragilité en même temps qu'une même violence. Chez Bouraoui, le désir devient non seulement le moteur de l'écriture mais également la source d'une esthétique « violente », en rébellion contre des cadres narratifs/grammaticaux et littéraires autant que socio-politiques et sexuels. L'interdépendance entre désir, corps et écriture crée une proximité entre sexualité et textualité qui représente le centre des analyses littéraires dans cet ouvrage. Pour élargir la question du corps/du sexe dans l'écriture, l'esthétique physique de Nina Bouraoui est mise en parallèle avec d'autres auteures dont elle se dit influencée, en particulier Marguerite Duras et Annie Ernaux. Une parenthèse analysera finalement les proximités thématiques et stylistiques entre La Nausée sartrien et le roman Standard de Nina Bouraoui pour montrer la manière dont l'absence de désir mène forcément à une absence d'écriture : ou bien à une écriture blanche.
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