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Quand Maximilien de Robespierre prend la parole le 26 juillet 1794 (8 thermidor de l'An II de la République), devant les députés de la Convention, ce dernier a pleinement conscience que le discours qu'il va prononcer est d'une extrême importance. Alors qu'il est devenu l'homme fort de la révolution, nombreux sont ceux, parmi les élus de la représentation nationale, qui se sont ligués contre lui, et à sa vision pure d'une république de l'égalité et de la vertu. Dans son long discours, Robespierre s'explique sur la politique de Terreur nécessaire qu'il a soutenue, et se défend avec sincérité quand on l'accuse d'être un tyran. Toute la puissance de ce texte réside dans la vision éclairée que Robespierre avait des événements révolutionnaires, et de leurs conséquences historiques à venir, n'hésitant pas à prendre un recul intéressant pour nous livrer un testament politique. Au lendemain de son discours, Robespierre, ainsi que d'autres députés le soutenant, seront arrêtés, et guillotinés. Si de nos jours l'image - façonnée par ses adversaires - d'un Robespierre tyrannique et sanguinaire est encore très présente dans les esprits, l'homme l'avait prévu, puisqu'il écrivit en guise de péroraison : « Les défenseurs de la liberté ne seront que des proscrits, tant que la horde des fripons dominera. » © Mazeto Square.
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