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Besoin physiologique, l'alimentation dépend des ressources et des capacités techniques existantes, mais elle est plus encore une construction sociale, règlementée autour de tabous, au service de l'identité sociale. Parallèlement, dans les représentations, l'injustice sociale de l'Oppresseur est un ogre insatiable nourri par une masse de hères faméliques, tandis que l'idéal anarchiste serait un banquet d'égaux, frugal et convivial.
Ces dimensions se retrouvent aujourd'hui dans un système globalisé de production, et de consommation, qui conjugue les dépossessions, contrariant l'autonomie. Enfin, avec les véganismes, l'alimentation est un terrain où se réactualisent les questions sur la place de l'animal. Articulant ces questions, le numéro 47 de Réfractions interroge d'un point de vue anarchiste, les résistances et les projets d'émancipation dans l'alimentation.
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