Depuis 2012, on célèbre la journée internationale de la fille tous les 11 octobre.
LONGLISTED FOR THE MAN BOOKER PRIZE 2017br>br>SHORTLISTED FOR THE NATIONAL BOOK CRITICS CIRCLE AWARDS 2017br>br>''Smith''s finest. Extraordinary, truly marvellous'' Observer br>br>A dazzlingly exuberant novel moving from north west London to West Africa, from the critically acclaimed author of White Teeth, On Beauty and Grand Union br>br>Two brown girls dream of being dancers - but only one, Tracey, has talent. The other has ideas: about rhythm and time, black bodies and black music, what it means to belong, what it means to be free. It''s a close but complicated childhood friendship that ends abruptly in their early twenties, never to be revisited, but never quite forgotten either.br>br>Bursting with energy, rhythm and movement, Swing Time is Zadie Smith''s most ambitious novel yet. It is a story about music and identity, race and class, those who follow the dance and those who lead it . . .br>br>''Superb'' Financial Times ''Breathtaking'' TLS ''Pitch-perfect'' Daily Telegraphbr>br>''There is still no better chronicler of the modern British family than Zadie Smith'' Telegraph>
Depuis 2012, on célèbre la journée internationale de la fille tous les 11 octobre.
Destins croisés de deux femmes dans une Angleterre sans concession
Un roman abordant de nombreux thèmes comme le racisme ordinaire, la difficulté de grandir dans des familles instables, la désillusion des rêves inaboutis, la filiation, les chemins qui se séparent avec le temps etc. …
Pour ma part, j'ai aimé le style de Zadie Smith, avec un brin d'humour discret. Il y a peu de dialogues mais l'ensemble est très fluide. Pour moi, Swing time est un très bon roman, avec une plume exquise.
Mon premier Zadie Smith !
Une romancière que j'avais envie de découvrir depuis longtemps et c'est maintenant chose faite.
Cependant, ce ne fut pas la réussite à laquelle je m'attendais. Je ressors de ma lecture plutôt mitigée.
Je ne me suis attachée à aucun des personnages, et encore moins à la narratrice, non nommée. Chaque personne autour d'elle semble être là uniquement pour la brimer, la rabaisser ou l'utiliser, en particulier son amie d'enfance Tracy. Ce trait de caractère passif est souligné par la voix posée de la lectrice.
D'autre part, les histoires parallèles m'ont paru trop nombreuses et déconnectées les unes des autres, même si le lien évident est la narratrice. La mère, l'amie d'enfance, la patronne : autant d'histoires qui se répètent sans que rien ne change.
J'ai toutefois aimé l'écriture de Zadie Smith et la construction non linéaire du roman. J'ai White Teeth dans ma PAL, j'espère que ma lecture sera plus heureuse.
La lecture de la quatrième de couverture m'a fait pensé à la relation qu'entretiennent les deux héroïnes de "L'amie prodigieuse", Raffaella et Elena. Mais la comparaison va probablement s'arrêter là. Je ne connais pas du tout l'écriture de Zadie Smith. Il me semble avoir feuilleter certains de ses romans, sans pour autant avoir sauter le pas. Avec les livres, c'est comme avec les gens, il faut savoir attendre le bon moment.
Deux petites métisses se rencontrent lors d'une cours de danse dans un quartier populaire de Londres. C'est le début d'une grande amitié et la naissance de l'amour de la danse. D'ailleurs leur film préféré, "Swing time", met en scène le grand Fred Astair. De tempérament différents, Tacey et son amie ont relation forte, qui marquera leurs vies respectives, avec des absences plus ou moins longues entre leur retrouvailles.
Ce roman d'apprentissage est portée par une plume qui relate avec finesse les émotions, et les événements. Zadie Smith aborde également des sujets sensibles comme le racisme, la peur de grandir, les relations familiales difficiles, les rêves d'enfant, la désillusion... La première partie est la plus captivante sur l'ensemble de l'oeuvre car elle pose les bases de cette amitié et servira de référence au lecteur tout au long de cette histoire.
Ces deux fillettes ont des caractères très opposé. Autant l'une semble sage et studieuse; autant l'autre peut se montrer provocatrice, dévergondée et excessive. Ces deux tempéraments se complètent à merveille et réussissent à trouver un bon équilibre. Mais la vie va se charger de les éloigner, et lorsque la narratrice va commencer à travailler pour une grande star, le fossé va se creuser encore plus, car les deux femmes - malgré le caractère atypique d'une star dans l'excès et la démesure - vont passer beaucoup de temps ensemble et se rapprocher. (...)
Lorsque j’ai vu le roman de Zadie Smith, "Swing Time" parmi les lectures proposées par le site d’Orange, Lecteurs.com, dans le cadre du cercle livresque, j’ai tout de suite tenté ma chance. Cet ouvrage me faisait de l’œil depuis sa parution. Quelques qualificatifs élogieux, aperçus ici et là, me donnaient envie de le découvrir. C’était l’occasion.
Tel un film qui commence par la fin et déroule la pelote du passé, la narratrice, repliée dans un appartement londonien pour échapper aux journalistes suite au scandale auquel elle vient d’être mêlée, revoit sa vie défiler. C’est dans cette ville que petite, elle vivait avec sa mère, noire, et son père, blanc, dans un quartier populaire. C’est là qu’elle fréquentait le même cours de danse qu’une fille de son âge, Tracey, également métisse. Et cette similitude les avait rapprochées même si l’une dansait superbement, Tracey, et l’autre non.
J’ai beaucoup aimé le début, l’histoire de ces deux filles, leur éducation bien différente. L’une est dotée d’une mère autodidacte, déjà en guerre contre la surconsommation, alors que le père, anglais, travaille aux services postaux et fait preuve de peu d’ambition, La maman de Tracey, blanche, est en revanche permissive, toujours prête à acheter le mieux pour sa fille et son père totalement absent. Hélas, je me suis rapidement lassée. La multitude de sujets abordés m’a vite ennuyée. Je me suis perdue dans le dédale des fréquents retours en arrière, dans les innombrables digressions, les multiples thèmes abordés. Certes ces sujets – le racisme, la fascination pour les célébrités, la vocation d’une vie – présentent un grand attrait mais la construction trop désordonnée de mon point de vue m’a empêchée de trouver un réel plaisir dans cette lecture.
L’ouvrage, ponctionné d’une centaine de pages, m’aurait davantage satisfaite, j’en suis certaine. Plus linéaire, amputé de quelques personnages secondaires, il me semble qu’il aurait gagné en précision, concision et intérêt. Je regrette ce manque d’enthousiasme car l’écriture est belle et les deux personnages principaux attachants.
Mais je sais que ce roman a trouvé son lectorat et j’en suis ravie.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Folio de m'avoir permis la lecture de ce bon roman dans le cadre du Cercle Livresque.Deux jeunes filles grandissent dans la banlieue de Londres avec pour passion commune ,la danse .L'une d'entre elles va même en faire son métier tandis que l'autre va suivre un cursus classique qui va l'amener à devenir l'assistante d'une pop-star .Elles vont se perdre puis se retrouver des années plus tard.Un roman foisonnant sur l'intégration et l'émancipation de deux jeunes métisses dont le rôle des mères a été prédominant.Une lecture agréable avec parfois quelques longueurs qui ,pour le coup ,nuisent au rythme du récit.
A Londres, dans les années 80, deux petites filles métisses deviennent amies. Elles veulent devenir danseuses mais si l'une est douée, l'autre l'est moins. En grandissant, les deux fillettes s'éloignent l'une de l'autre : Tracey est promise à une carrière de danseuse tandis que la narratrice devient l'assistante d'Aimee, une célèbre star qui va ouvrir une école en Afrique avec sa fortune.
J'ai gagné ce roman grâce à Lecteurs.com. Je ne connaissais pas Zadie Smith et cela m'a donné l'occasion de découvrir cette auteur.
Malheureusement, le charme n'a pas opéré en moi et j'ai été tentée d'abandonner ce livre à plusieurs reprises (je pense que si je n'avais pas été engagée avec ce parrainage, je l'aurais probablement fait).
Si la première partie autour de l'enfance des deux fillettes paraît plutôt intéressante, la deuxième s'avère très ennuyante. J'ai même cru que j'avais sauté quelque chose car on passe d'une époque à l'autre, avec des personnages nouveaux, sans transition aucune. L'essentiel du roman est alors consacré à Aimee, personnage qui ne m'a pas inspiré beaucoup de sympathie.
Côté écriture, j'ai noté aussi la présence récurrente de très longues phrases harassantes.
Il y a aussi de nombreuses digressions, on se perd dans les personnages qui jalonnent chaque partie et cela devient vite rébarbatif.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt dans ce livre, l'amitié entre les deux fillettes est vite reléguée au second plan. Pour moi, c'est une grande déception et j'ai eu du mal à finir les 540 pages de ce livre.
Une lecture mitigée à la fin de cette lecture.
Le début de l'histoire partait bien, puis, le désintérêt a pris place sur une large partie du roman qui redevient intéressant vers la fin.
Un roman d'une densité époustouflante ! Zadie Smith revient avec un nouveau roman en cette rentrée littéraire 2018, " Swing Time " publié aux éditions Gallimard. Deux parcours de vie, liés par l'amitié, entre enchantements et désillusions, sur fond de swing...
Dans une cité populaire des quartiers nord-ouest de Londres en 1982, vit la narratrice, une jeune métisse, née d'un père blanc et d'une mère d'origine jamaïcaine. Elle y fait la rencontre de Tracey, une autre jeune métisse, dont, à l'inverse, la mère est blanche et le père noir. Elles se rencontrent lors de cours de danse dispensés par Melle Isabel.
p. 37 : " Elle exécutait le moindre mouvement avec une justesse et une précision dont n'importe qu'elle gamine aurait rêvé ; son corps se calait sur tous les temps, si complexes fussent-ils. A la rigueur, on pouvait parfois lui reprocher d'être trop scrupuleuse, pas assez inspirée, ou de manquer d'âme. Mais il aurait fallu être fou pour critiquer sa technique. "
Si la mère de la première est une militante féministe très indépendante, son père lui a toujours offert amour et liberté d'action. La mère de Tracey est elle plus conventionnelle et projette tous ses espoirs vers sa fille chérie, en l'absence prolongée d'un père énigmatique.
p. 61 : " Ma mère était fière d'avoir fait l'effort, contrairement à la mère de Tracey, à toutes les autres mères, de m'inscrire dans un établissement public convenable au lieu de se contenter de la piètre qualité du premier venu. Pour elle, c'était à qui s'occuperait le mieux de sa progéniture, et pourtant ses concurrentes, telle la mère de Tracey, étaient si mal équipées comparées à elle que le combat était fatalement déséquilibré. Je me demandais fréquemment : s'agit-il d'une sorte de troc ? Les autres doivent-ils perdre pour que nous puissions gagner ? "
Même si les mères vont mettre leur fille en concurrence permanente, à la recherche de l'excellence, mais surtout de leurs propres illusions perdues - ces dernières vont nouer une amitié autour de la danse. Ainsi, grâce à cette passion commune, elles découvrent les comédies musicales de l'âge d'or américain, avec Fred Astaire et Ginger Rogers.
Le lecteur va suivre l'évolution et les parcours très différents de ces deux jeunes filles sur plusieurs décennies, à travers leurs choix, leurs rencontres et leurs parcours.
Si la narratrice va devenir l'assistante personnelle d'une popstar d'origine australienne - Aimee - pendant près de dix ans, Tracey, quant à elle, va rester en Angleterre et devenir danseuse professionnelle.
p. 134 : " Est-ce une règle générale ? Est-ce que toutes les amitiés - toutes les relations - impliquaient cet échange mystérieux et discret de qualités, cet échange de pouvoir ? Cela s'étendait-il aux peuples, aux nations, ou était-ce une chose qui ne se produisait qu'entre individus ? "
Malgré des modes de vie et des origines sociales différentes, tout semblait tendre vers un destin tout en lumière. Mais la réalité est toute autre. La narratrice va sacrifier sa vie personnelle, totalement engloutie et effacée par son dévouement pour Aimee. Naïvement, elle va jusqu'à la suivre dans un projet de construction d'une école pour filles en Afrique !
p. 311 : " Si Londres était surréaliste, si New-York était surréaliste, ces villes offraient aussi un spectacle surpuissant : dès qu'on y revenait, elles n'avaient pas seulement l'air réel, elles semblaient être l'unique réalité possible, et toute décision prise à propos du village dans l'une ou l'autre de ces villes paraissait toujours avoir une certaine plausibilité au moment où nous l'entérinions, et ce n'était que plus tard, lorsque l'un ou l'autre d'entre nous retournait là-bas, traversait ce fleuve, que l'absurdité potentielle de telle ou telle résolution devenait manifeste. "
Bien qu'elles se retrouvent parfois, de manière hasardeuse, les deux amies évoluent différemment, créant ainsi des tensions, des incompréhensions, mais surtout des jalousies.
p. 420 : " - Ouais, mais c'est ça le problème ! On ne peut plus se comprendre, nous deux ! Tu fais partie d'un système différent maintenant. Les gens comme toi, vous croyez pouvoir tout contrôler. Mais vous ne pouvez pas me contrôler, moi ! "
Impossible de ne pas établir de rapprochement avec la saga d'Elena Ferrante ! On retrouve des similitudes telle que cette amitié entre deux jeunes filles, issues de milieux sociaux différents, et dont le lecteur va parcourir les vies sur plusieurs années.
Le lecteur s'attache à ces deux jeunes filles. Je regrette cependant l'évolution du personnage de Tracey, si prometteuse et ambitieuse au début du roman, elle s'efface, passant de la lumière à l'ombre.
Zadie Smith est une auteure de talent, qui aborde subtilement la question raciale. Mais pas que. La densité des sujets abordés est telle que le lecteur peut y perdre l'axe narratif principal. Le roman est ponctué de nombreux retours en arrière. Certains passages traînent également en longueur. Pas entièrement convaincue par la construction de ce roman, je reste néanmoins sur un avis très favorable, de par la qualité d'écriture exceptionnelle de Zadie Smith!
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