"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
S'il fallait qualifier la situation des êtres dans le contexte de la mondialisation, nous la dirions surexposée.
La surexposition est l'effet du reflux du monde sur le monde, d'un reflux tel qu'il ne peut aboutir à terme qu'à une sorte de court-circuit. La surexposition est la forme que prennent les existences lorsque ce qui les compose est identique à ce qui les expose (aux autres, au monde). Ce sont désormais de nouvelles formes de protection qu'il s'agit de chercher, c'est-à-dire de nouveaux rapports au monde, des formes de liens communautaires jusqu'alors inconnues, de nouvelles façons d'habiter la planète.
Ces protections, qui ne pourront être que des formes inédites d'organisation de la vie, sont tributaires de la réponse à cette question essentielle : qu'est-ce qui est demeuré indemne ? Car la domination écotechnique semble s'être édifiée sur le déni de la Terre, devenue simple déchet du processus de mondialisation. Il est maintenant certain que seule la reprise en considération de la Terre sera à même de nous rendre le monde habitable.
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