Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
" Je regarde finir l'été, finir l'Orient, finir ma vie ; c'est le déclin de tout. " Le dernier livre de Pierre Loti, sans doute le plus poignant, est nourri de ses ultimes voyages à Constantinople et jusqu'à Andrinople, en 1910 et 1913. L'auteur d'Aziyadé ne reviendra plus sur la tombe de sa bien-aimée. Il ne reverra plus, à Stamboul, " la véritable futaie de minarets blancs " ni les " humbles cafés d'autrefois, refuges de cette vie contemplative et débonnaire que l'Europe ne saurait plus longtemps tolérer ". Hanté par " le temps [qui] fuit toujours plus vite ", il apparaît, selon son biographe, Alain Quella-Villéger, pleinement " maître de son art ".
Et Loti, qu'on a souvent réduit à un " écrivain des jours heureux ", s'engage. Avant-guerre comme après-guerre, il se fait " le champion de la cause turque, du maintien du Croissant sur les rives du Bosphore ". Quitte à s'égarer lorsqu'il s'en prend aux Arméniens, aux Bulgares, à " la Grécaille ". Mais s'égare-t-il quand, " devant la menace d'un soulèvement général de l'Islam ", il préconise de " renoncer à une folle gloutonnerie de conquêtes " et de " tendre la main à l'Islam qui nous a fourni sans marchander tant de milliers de braves combattants " oe
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