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Ces Suites peintes de Philippe Blanchon se situent à la fine pointe de l'écriture poétique actuelle sans jamais verser dans quelque effet de mode. Elles démontrent une exceptionnelle puissance du verbe en même temps que sa maîtrise. La sensibilité de l'auteur ouvre sur des champs de création annexes à la création poétique proprement dite. L'écriture de ce livre se présente comme étant de la main d'un personnage, Martin.
Son titre indique les deux axes majeurs et complémentaires du projet poétique de l'auteur : musical (poétique) et pictural. Si les autres ouvrages de l'auteur sont dominés parfois par l'attention fictionnelle, dans ce recueil, les poèmes tentent de rendre compte des équivalences entre peinture et poésie par une complicité de gestes, de respirations et de regards. Le terrain historique, jamais très loin, se conjugue au terrain géologique.
La présence des champs, des mers, des visages, des figures tutélaires du peintre (et du poète) semble incarner cette part commune. On perçoit ici une influence de poètes russes (mais aussi américains) qui sont rentrés parfois, sinon souvent, en dialogue avec les peintres (tels Vélimir Khlebnikov, bien sûr, mais aussi William Carlos Williams, lesquels constituent des références majeures pour l'auteur).
Ce livre est comme une quête commune du corps, yeux, mains et oreilles tendus.
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