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Selon une thèse répandue durant des années par une historiographie idéologiquement complaisante, la révolution de 1917 aurait ouvert une parenthèse durable dans la longue histoire de l'antisémitisme russe.
Or, s'il est vrai que la Révolution a pu se parer des apparences d'une émancipation, il n'en demeure pas moins que, sous Staline, le vieil antisémitisme a toujours été alimenté, couvé, telle une lame de fond prête à déferler à la moindre occasion. Dès la prise du pouvoir par Staline, l'attitude envers les Juifs est marquée d'une grande ambiguïté qui vire progressivement à une politique ouverte de persécution, menée sous le prétexte d'un combat " antinationaliste ".
L'apogée de ce mouvement de balancier est atteinte après la guerre avec l'assassinat du grand acteur Mikhoels, président du Comité antifasciste juif, puis le tristement célèbre complot dit des " blouses blanches ", dont le procès - on le sait aujourd'hui - devait servir de prélude à une grande vague de persécutions antisémites. À l'heure où l'antisémitisme fait de plus en plus de ravagés en Russie, une mise au point comme celle d'Arkadi Vaksberg ne pouvait s'avérer plus utile et plus salutaire.
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