"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Programme minimum, Programme maximum, Instructions aux combattantes : en trois volets, et en recourant exclusivement à de brèves phrases exclamatives, Maria Soudaïeva décrit un monde soumis au chaos et à la plus extrême violence. D'où viennent les voix barbares dont elle reproduit prières, slogans, appels, exhortations ? Les conflits évoqués par les combattantes mettent en péril des civilisations inconnues et embrasent des paysages qui semblent surgis d'un cauchemar.
Une fois admise cette plongée dans l'indéfinissable, on est saisi par le caractère familier des sentiments et des gestes que le livre met en scène. Ce chaos, cette cruauté, cette barbarie, c'est comme si on les avait portés en
soi depuis toujours. Car, finalement, c'est bien à nous que s'adressent ces murmures et ces cris : ils parlent de peur et de solitude, de guerres et de souffrances insupportables, de mort, mais aussi de beauté et d'espoir, allant avec constance vers l'ultime slogan : « Les mauvais jours finiront ! »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !