"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pierre-Adrien, 17 ans, a accepté l'invitation de Pauline à une réunion d'anciens élèves de CM2. Il y retrouve avec curiosité quelques têtes sympathiques, leur institutrice attendrie, mais aussi Anthony qui faisait régner la terreur en classe et se vante d'être devenu un caïd. Au cours de la soirée, Anthony, de plus en plus incontrôlable et arrogant, semble décidé à gâcher la fête. Pourquoi Pauline l'a-t-elle invité ? s'interroge Pierre-Adrien. La nuit, où tout bascule, va le lui apprendre...
Roman commencé et terminé dans la même journée. Il se lit vite, vous l’aurez compris, car il présente une histoire très resserrée en terme d’espace, de temporalité et d’action. De fait, le public auquel il est destiné n’aura aucun mal à en venir à bout et il est à parier que personne ne rechignera quant au nombre de pages (à peine 150). Dans Sept ans plus tard, nous suivons Pierre-Adrien, le narrateur, qui se rend à un week-end de retrouvailles avec ses anciens camarades de CM2 qu’il n’a jamais eu l’occasion de revoir. Je ne sais pas si c’est très réaliste mais j’imagine que Jean-Christophe Tixier a tenu à ce que ses personnages ne soient pas encore tout à fait des adultes et que le nombre d’années entre les deux temporalités – celle de la narration et celle des souvenirs – ne soit pas trop important. Si Pierre-Adrien a accepté la proposition de Pauline, l’organisatrice, c’est à reculons et il ne garde pas de bons souvenirs de sa dernière année d’école primaire. Mais il n’est pas le seul : très vite, le lecteur comprend que beaucoup d’anciens élèves de la classe ont souffert et les blessures du passé semblent converger vers un même individu… Anthony. Classé dans la collection Heure Noire chez Rageot, Sept ans plus tard n’est pas à proprement parler un polar même s’il met en place une forme de suspense. C’est surtout un bon point de départ pour une réflexion individuelle et collective sur le harcèlement scolaire. Individuelle, car il est évident que le sujet abordé parlera à un grand nombre de jeunes qui sauront tisser des liens entre la fiction et leur propre expérience. Collective, car il est important d’accompagner la lecture de ce roman où il est si clairement question de violence physique et psychologique.
Un roman jeunesse très bien mené autant par la qualité d'écriture, la construction du récit que le sujet traité : le harcèlement moral, physique et ses conséquences.
L'auteur nous offre un regard et une réflexion complexes sur ces agissements malheureusement trop fréquents encore de nos jours et tout aussi malveillants pour les autres que pour soi-même. Par une colère ainsi qu'une douleur non exprimées, non entendues et trop longtemps refoulées, le protagoniste témoigne de cette possibilité à se retrouver dans la peau de la victime comme dans celle du bourreau.
Lecture à conseiller et à mettre en avant auprès des adolescents.
Je tiens tout d’abord à remercier Benoit de la maison d’édition Rageot pour l’envoi de ce service presse. J’ai vu que la couverture de roman a bien évolué depuis sa parution en 2012 et j’ai beaucoup apprécié le travail qui a été fait dessus. Il faut savoir que c’est avant tout la couverture qui a attiré toute mon attention, puis le titre « Sept ans plus tard » m’a à son tour interpellée.
Pierre-Adrien n’a pas vécu son année de CM2 dans la joie et la bonne humeur. Il a longtemps été le souffre-douleur d’un jeune garçon nommé Anthony. Sept ans plus tard, il est invité à une réunion qui a pour but de réunir ses camarades de CM2 et appréhende donc fortement ce rassemblement. Après avoir longuement hésité, Pierre-Adrien prend son courage à deux mains et décide de s’y rendre. Une fois sur place, la fête prend un tournant inattendu et est loin d’être une agréable surprise.
Le roman ne tourne pas autour d’une enquête policière mais porte sur les retrouvailles de Pierre-Adrien et ses camarades. J’ai aimé découvrir une galerie de personnages bien variés. La plume de l’auteur est fluide et l’intrigue prenante.
« Sept ans plus tard » est un roman plus jeunesse que les thriller young adult que je lis d’habitude. Les rebondissements sont intéressants mais certains sont prévoyants. J’ai d’ailleurs rapidement deviné le dénouement du roman. Néanmoins, ma lecture a été agréable. Je ne sais pas si c’est fait exprès mais le roman est classé dans la collection « Heure noire ». Ma lecture a justement duré une petite heure. Le roman est court et j’ai apprécié cette petite heure thriller. Je retenterai l’expérience avec d’autres romans « Heure noire » avec grand plaisir.
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