"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'articulation entre schizoïdie et poésie, c'est l'angoisse lorsque celle-ci trouve une résolution dans l'écriture poétique de qui a du goût et du talent. Comme le disait Freud, la seule différence entre les fous et les écrivains, c'est la reconnaissance sociale. Mais il n'est pas de bon ton de le dire parce que les artistes sont sacralisés et les fous méprisés. Et le risque encouru alors, c'est d'inciter au mépris des écrivains au lieu de conduire au respect des fous. Les schizoïdes ont généralement un problème à régler avec leur mère : c'est une insécurité affective initiale qui les incite, enfants, adolescents, puis adultes, à rester en retrait. Ceux qui passent à l'acte poétique sont les moins abîmés, à la fois parce qu'ils en sont capables et parce que cette capacité les tire d'affaire. Ils osent écrire (ou peindre, ou s'exprimer dans un autre domaine artistique) malgré leurs sensations de rejet. L'hypersensibilité et les émotions rentrées favorisent l'expression artistique. Tel est le lieu du lien entre la maladie mentale et l'art que l'on explore dans cet essai.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !