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Saint-Hubert et les dames ; Vloo !

Couverture du livre « Saint-Hubert et les dames ; Vloo ! » de Jean De Chaudenay aux éditions Montbel
  • Date de parution :
  • Editeur : Montbel
  • EAN : 9782356531193
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un beau roman de vénerie et une nouvelle, finement ciselés avec esprit par l'un des grands veneurs de son temps. Chasse à courre et passion entre la Brenne et la Touraine.
Les aventures d'Hubert de la Tricherie, ciselées avec esprit par l'un des grands veneurs de son temps, dans la veine... Voir plus

Un beau roman de vénerie et une nouvelle, finement ciselés avec esprit par l'un des grands veneurs de son temps. Chasse à courre et passion entre la Brenne et la Touraine.
Les aventures d'Hubert de la Tricherie, ciselées avec esprit par l'un des grands veneurs de son temps, dans la veine épique et romantique des meilleures pages de Foudras?: des veneurs fanatiques, une mystérieuse amazone, des ecclésiastiques bienveillants, des piqueurs talentueux et des chiens vites...
Illustré de 14 charmantes compositions en noir et blanc de Karl Reille, ami de l'auteur.
La première édition parut en 1925.
Préface du duc de Lévis-Mirepoix (1884-1981), de l'Académie française.
Présentation de l'auteur par son petit-fils Roland de Chaudenay.
Extrait de l'ouvrage :
Une quatrième tête, attaquée au Malencorné et vivement menée fut portée bas en trois heures, le lendemain, et servie au couteau par Mlle de Sennevières.
L'âme de veneur d'Hubert de la Tricherie connut le frisson sacré que ne peuvent comprendre ceux que la grâce mystérieuse de la vénerie n'a pas touchés.
Vingt-cinq chiens splendides, si semblables qu'on ne pouvait les discerner, vites comme des balles, superbement gorgés, du même pied, prenant des retours en coup de vent, le nez haut, tout cela ne pouvait échapper à l'oeil averti du jeune homme.
Et, avec le chien de tête, la maîtresse d'équipage, toujours strictement voilée, montant une jument grise qui semblait avoir des ailes.
La Brande elle-même, la brennouse incomparable, faillit choir en abordant un ravin franchi de volée par la jument grise.
Plus sages, les trois oncles, connaissant les moindres détours de la forêt et les refuites des animaux, chassaient au parti, mais ne se trouvèrent pas moins présents à l'hallali.
Et Jupille aussi, à pied, stupéfia tout le monde par le train qu'il soutint pendant toute la chasse, non pas à la queue des chiens, bien entendu, mais servi par un instinct puissant dans une forêt de lui inconnue. Le piqueur en turban lui-même, plein d'admiration, tout en levant la nappe pour la curée chaude, adressa quelques paroles gutturales à Jupille qui l'aidait.

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