"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dérivant dans l'espace, Carys et Max n'ont plus que 90 minutes d'oxygène disponibles. 90 minutes durant lesquelles, de toutes les façons imaginables, ils vont tenter de sauver leur vie. Parce qu'ils ne peuvent pas se perdre maintenant. Pas après ce qu'ils ont traversé.
Accrochés l'un à l'autre, ils regardent la planète bleue s'éloigner, se souviennent de leur rencontre, et évoquent le monde qu'ils laissent derrière eux : une société prétenduement idéale, une utopie révolutionnaire où, au nom du progrès et de l'avenir, l'amour véritable a été banni. Le meilleur des mondes, leur a-t-on répété. Mais peut-on, au nom d'un intérêt supérieur, oublier ce qu'on est, ce qu'on a été, ce qu'on aurait pu être ?
Love story grandiose aux accents de Gravity, compte à rebours haletant tour à tour hilarant et tragique, S'accrocher aux étoiles met en scène deux personnages que l'amour a changés et qui voudraient à présent changer le monde. Sont-ils prêts à en payer le prix ?
90 minutes c’est très long, trop long, lorsque tu te languis en attendant que l’évènement tant attendu ne survienne. Cependant, c’est aussi très court lorsqu’il ne te reste que ce temps à vivre, que tu erres dans l’espace en relevant que ton vaisseau s’éloigne de seconde en seconde et que celui auquel tu as réussis à t’arrimer est l’homme de ta vie. Tel est la situation de Carys et Max, qui n'ont que 25 ans et imaginent de multiples solutions pour se sortir de cette situation inextricable, au gré de rappels nombreux et variés, permettant de reconstruire leur histoire amoureuse, ayant pour toile de fond le monde futuriste et utopique d'Europia .
90 minutes c’est aussi le temps idéal à donner à un film de fiction ! En effet tout le temps de ma lecture, il m’a semblait lire un scénario et non un roman, il faut dire que sa structure repose sur un montage ingénieux de dialogues. J’imaginais Robert Pattinson endossant la combinaison de cosmonaute et Kate Upton, plus sexy que jamais, lui rendant la réplique. Avec l’impression diffuse de déjà vu, me ramenant inlassablement à 2013, à la météorite cinématographique américano britannique « Gravity », égrainant une ambiance similaire d’aventure spatiale catastrophe.
Somme toute, en dehors de cette sensation de remake me collant à l’esprit, le récit se lit sans lassitude, les personnages ont quelque chose d’attachant – surtout s’il s’agit du couple Upton/Pattinson - et cette histoire de Voïvodes tient plutôt bien la route. J’ai bien aimé cette règle imposant au couple de rester célibataire sans jamais céder à la tentation de s’installer ensemble avant l’âge de 35 ans, loi que nos héros ne pensent qu’à contourner et qui colore leur idylle d’un certain romantisme « high take ».
N’avoir plus que quatre-vingt-dix minutes d'oxygène à respirer, à espérer, c’est peu lorsque Carys et Max se retrouvent perdus dans l’espace. Ils vont tout faire pour survivre et pendant cette heure et demi, ils vont surtout parler et faire défiler leur vie et leur amour depuis les premiers jours jusqu’à ce moment fatidique. Ils vivent sur Europia et il y a ici une loi qui dit qu’avant trente-cinq ans, il interdit de ce mettre en couple. Les personnes sont censées muter tous les trois ans en changeant d’endroit : Voïvodes. Heureusement ils pourront tout de même avoir leur chance.
J’ai apprécié la lecture de ce roman, fluide et rythmé par l’alternance des passages dans l’espace et de leurs souvenirs. Les dialogues y ont une place prépondérante ce qui donne une dynamique sans pareil. La construction du roman est intéressante et encore plus la manière de le conclure dont je ne vous parlerai pas ici sous peine de trop en révéler mais sachez juste que la fin est une réussite et quelle est originale. Toute les parties qui se trouvent dans l’espace sont tout à fait crédibles même si n’ai aucune expérience à ce sujet c’est très réaliste et bien voir trop détaillé, cela m’a beaucoup fait penser au film Gravity.
La belle histoire d’amour de ces deux là est folle et grandiose mais aussi teinter de tristesse plus que de moment de joie. Une superbe comédie romantique futuriste qui évite avec succès les pièges du trop mielleux, trop sentimental, trop mièvre. Tout est une question de dosage et l’auteur nous donne juste ce qu’il faut pour apprécier cette histoire d’amour absolu. Elle réussit à poser ici et là des touches d’humour dans une situation tellement stressante que j’aurai eu du mal à l’appréhender sans cela. La notion de libre arbitre y est toujours présente. Les personnages secondaires ont aussi place belle, les parents, les amis et même le petit frère Kent sont autant de point de repère qui construise cette romance futuriste. Voilà un roman qui sans être un coup de cœur m’a plu, j’ai surtout aimé la façon de traiter la fin de l’histoire.
Une mission spatiale qui tourne mal, et il ne reste plus à Carys et Max que 90 minutes à vivre, le temps peut-être de sauver leur vie… et leur couple ! De ce point de départ original, Katie Khan tire une histoire d’amour d’autant plus forte qu’elle la situe dans un futur où l’individu est nié pour le bien de la société, où les sentiments n’ont plus leur place… du moins pas avant l’âge de 35 ans, âge limite à partir duquel les couples ont le droit de s’installer et de fonder une famille. Dans ce futur-là, on change d’habitation tous les 3 ans, et tant pis pour la séparation des familles ou de ceux qui s’aiment, place à l’accomplissement individuel au service de la nation ! Quelle place peut-il bien rester pour le romantisme dans tout ça, est-ce possible de concilier amour et intelligence artificielle ?
Mais au fait, comment Carys et Max ont-ils pu se retrouver dans cette situation à la Gravity ? C’est leur parcours amoureux qui nous est raconté, entrecoupé par ce qui ressemble bien à une scène de ménage au beau milieu des astéroïdes. L’écriture est dynamique et ne s’encombre pas de détails (mais de beaucoup de références), d’ailleurs la majeure partie du roman est composée de dialogues, ce qui est à la fois un atout contribuant à la jolie dynamique de l’histoire et un défaut lui enlevant beaucoup trop de consistance. J’ai aimé néanmoins sa construction, surtout sa façon de conclure sur laquelle il vaut mieux garder la surprise. « S’Accrocher aux Étoiles » est donc une dystopie sentimentale originale et tendre semant discrètement quelques réflexions sur le libre-arbitre, avec une fin vraiment réussie, mais… chut !
Carys et Max dérivent dans l'espace et n'ont plus que 90 minutes à vivre, à se remémorer, à essayer de se sauver mutuellement... Le compte à rebours est commencé alors qu'eux ne cesseront jamais de s'aimer...
C'est un roman d'une intensité inouïe, original et intemporel que nous propose Katie Khan. Sa substance, c'est l'amour indescriptible, irrationnel mais vrai. Celui qui se présente un jour à votre porte sans crier gare et qui bouleverse à jamais votre existence.
Carys et Max s'aiment tout de suite, s'ignorent, se scrutent, s'attirent, se repoussent et ça les dépasse. Perdus, seuls au milieu de l'immensité et infini univers, ils vont dérouler le fil de leur histoire. De leur rencontre, à leurs péripéties amoureuses et interdites, on s'accroche au fil rouge de leurs choix de vie. Le récit en alternance fait remonter l'émotion au fil des pages. L'écriture est profonde, contrôlée, résonnante.
L'univers créé se veut asymptomatique, sans faille et se veut d'être bousculé. Parce que les sentiments ne souffrent aucun faux-semblant, aucun calcul. Carys et Max vont aller au-delà des lois, plus loin que les consciences. On retient notre souffle, on tremble, on s'émerveille de leur danse en apesanteur virevoltante, ultime et idéale.
Seuls au monde, spectateurs d'une Terre dévastée et qu'ils auraient voulu sauver... Cette love story est à la gloire et à la force des sentiments. Un roman aussi puissant qu'une légende suspendue entre ciel et terre que vous n'êtes certainement pas prêt d'oublier !
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