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"La mort est douce, tuez-les tous." Tel est le message du prince Carafa, envoyé du pape à la reine Catherine de Médicis et la même reine, qui avait inspiré l'Edit de Tolérance, va provoquer le massacre de la Saint-Barthélemy, le plus grand crime d'Etat de notre Histoire.
Couillebarine, moine paillard, a bien raison de dire que l'homme est double : il parle et vit sur un théâtre.
La mort aussi est double.
Effroyable pour les vivants, elle serait lumineuse dans l'Au-delà. Le pape en a la preuve par les témoignages de ceux qui sont revenus de là-haut. C'est le Segreto maggiore de la papauté, le Secret capital. De nos jours, les Américains l'ont appelé : near death experience.
Dans ROYAL AU-DELA, la duchesse de Vendôme est morte en couches. Couillebarine fut témoin. Mais la jeune duchesse est revenue du grand voyage dont elle garde un éblouissant souvenir.
L'envoyé du pape lève pour elle le secret majeur et l'autorise à relater sa N.D.E. à la reine, très sensible à toute révélation extra-terrestre.
Politique et religion s'enchevêtrent. La tolérance est une vertu fragile, très fragile. La reine a besoin des biens de l'Eglise. "Le pape n'aura rien sans rien", déclare-t-elle quand le prince Carafa l'a convaincue au nom du pape de plonger tous les protestants dans la mort.
De la near death experience, les chefs de guerre d'hier et d'aujourd'hui ne retiennent que : "La mort est douce aux autres", excellente maxime pour les intolérants de tous les temps.
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