L'Afrique de l'Ouest et le Nord Bénin en particulier est exposée aux aléas climatiques accompagnés de périodes d'intense famine. L'agriculture emploie plus de 70% de la main d'oeuvre disponible et représente 15 à 20% du PIB. La croissance rapide de la population et un accès limité aux technologies de production sont des facteurs aggravant les impacts sociaux du climat. Dans ce contexte, la présente thèse contribue à approfondir la compréhension du processus de condensation de l'humidité atmosphérique en vue d'utiliser la rosée comme source d'eau alternative pour atténuer le stress hydrique du maïs au cours des échanges sol-plante-atmosphère. La loi de Fick et l'Eddicovariance sont appliquées pour déterminer la hauteur de rosée et les besoins en eau du maïs. Un condenseur tronconique est fabriqué, à base de matériaux locaux à cet effet. Il est testé au milieu d'un champ expérimental de maïs à Guéné et peut collecter jusqu'à 4 L de rosée par nuit. Les besoins en eau et la hauteur de rosée collectée durant 15 jours de la phase de maturation sont comparés. Dans les conditions climatiques actuelles, la rosée peut contribuer à satisfaire environ 26% des besoins en eau de la culture.
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